Google a dévoilé, en octobre dernier, un projet de recherche visant à utiliser des nanoparticules pour diagnostiquer précocement des maladies comme le cancer.
Le projet, développé à l'unité de recherche Google X, combine des nanoparticules magnétiques (oxyde de fer) entrant dans la circulation sanguine via une pilule avalée, se fixant à des marqueurs de maladies, et étant rappelées et décodées par un capteur porté au poignet.
Une demande de brevet, déposée en 2013, pour un bracelet capable non seulement de repérer les cellules cancéreuses mais également de les détruire est maintenant rendue publique.
Baptisé Nanoparticle Phoresis (phorèse de nanoparticule), le dispositif a pour but, selon le brevet, de modifier ou détruire automatiquement des cibles dans le sang qui ont un effet néfaste sur la santé par transmission d’énergie (phorèse) grâce à l’émission de radiofréquences, de champs magnétiques, de pulsations acoustiques, d’infrarouges ou de signal lumineux visible.
le bracelet pourrait être utilisé, par exemples, pour cibler et détruire des protéines impliquées dans la maladie de Parkinson, ralentissant ainsi son développement ou pour cibler spécifiquement des cellules cancéreuses afin de les modifier ou les détruire.
En 24 juillet, Google avait présenté un projet visant à dresser un portrait génétique et moléculaire d'un corps en parfaite santé. La base de connaissances établie par ce projet est certainement essentielle pour détecter les anomalies.
Psychomédia avec sources: US Patent & trademark Office, Libération, Le Devoir
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