La Direction de santé publique (DSP) de Montréal a rendu public, le 19 juin un rapport sur les niveaux de bruits dans l'île de Montréal. En collaboration avec l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et l’Université de Montréal, elle a mesuré, en 2010, le bruit ambiant à l’aide de sonomètres installés à 87 sites différents sur l’île.
Pendant 2 semaines du mois d'août, un échantillonnage du bruit était effectué toutes les 2 minutes.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande que la population ne soit pas exposée à un bruit extérieur qui dépasse 55 dB(A) le jour. Pour la nuit, une limite optimale pour la santé serait de 40 dB.
Les niveaux de bruit dépassaient les 55 décibels dans 70% des zones échantillonnées. Les niveaux sont élevés, surtout près de l'aéroport et le long des axes routiers importants et des voies ferroviaires. Durant la nuit, les bruits dépassaient les 55 décibels dans 25% des cas.
L'OMS mentionne divers effets du bruit sur la santé dont la gêne, la perturbation du sommeil et les problèmes cardiovasculaires comme l’hypertension. La gêne affecte le bien-être et la qualité de vie; à titre d’exemple, un bruit est reconnu comme gênant lorsqu’il empêche la poursuite d’une conversation, qu’il perturbe le sommeil, le repos ou l’étude.
Afin de réduire l'impact de ces nuisances sur la santé de la population, le rapport de la DSP recommande que la Ville de Montréal et les autres municipalités de l'île «se dotent d'une politique régionale de lutte au bruit provenant de sources mobiles», et principalement des différents modes de transport.
Psychomédia avec sources: ASSS de Montréal, Le Devoir
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