Les chercheures (1) ont réalisé cette étude auprès de 74 femmes atteintes d'un cancer du sein.
Un autre 20% (15 femmes) souffraient d'un SPT subsyndromique, c'est-à-dire qu'elles vivaient des symptômes du SPT mais à un niveau insuffisant pour poser le diagnostic. Ces dernières étaient également plus susceptibles d'avoir des antécédents de troubles de l'humeur mais, comparativement à celles qui avaient un diagnostic complet de SPT, elles étaient beaucoup moins susceptibles d'avoir déjà vécu des troubles anxieux.
Des antécédents d'abus d'alcool et de drogues étaient aussi liés aux symptômes de SPT. Un tiers de celles ayant un SPT avait eu des problèmes d'abus ou de dépendance contre une sur dix chez celles n'ayant pas de SPT.
Les femmes ayant un SPT étaient aussi plus susceptibles d'avoir vécu des événements traumatiques. La moitié d'entre elles rapportaient avoir déjà été attaquées physiquement ou abusées, comparativement à moins de 17% des autres participantes.
Les femmes souffrant de SPT ou de SPT subsyndromique vivaient d'importantes difficultés d'adaptation. Elles étaient 4 fois plus susceptibles de se considérer incapables de travailler en raison de détresse émotionnelle (41% contre 11%).
(1) Barbara Andersen, Deanna Golden-Kreutz et Rebecca Shelby de l'Université d'état de l'Ohio.
PsychoMédia avec source:
The Ohio State University
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