Depuis peu, l’INAMI (Institut National belge d'assurance Maladie-Invalidité) reconnait une nouvelle méthode neurochirurgicale, la stimulation cérébrale profonde, pour le traitement des cas les plus graves de troubles obsessionnel-compulsif (TOC). Les TOC représentent la quatrième pathologie psychiatrique en importance.
Six hôpitaux en Belgique sont habilités à réaliser cette opération. En Wallonie, le CHU de Charleroi est le premier à offrir le traitement.
Les traitements classiques font appel à la thérapie comportementale et à des antidépresseurs qui ne sont pas toujours suffisamment efficaces.
La stimulation cérébrale profonde consiste à implanter des micro-électrodes dans les certaines parties du cerveau impliquées dans la pathologie, lesquelles sont reliées à un "pacemaker" (neurostimulateur) placé sous la peau. Ce pacemaker est ensuite programmé avec le patient, afin d’obtenir une stimulation optimale.
L’opération, qui dure entre 3 et 4 heures, doit faire l’objet d’une approbation par un comité médical, qui en limite la possibilité à 8 interventions par an.
Psychomédia avec source: Le Soir
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