Certains utilisateurs de Facebook passent beaucoup de temps sur le réseau et peuvent inévitablement commencer à comparer ce qui se passe dans leur vie aux activités et réalisations de leurs amis. Ces comparaisons, jumelées à la quantité de temps passé sur le réseau, peuvent entraîner des symptômes dépressifs, montre une étude publiée dans le Journal of Social and Clinical Psychology.
Mai-Ly Steers de l'Université de Houston et ses collègues (1) ont réalisé deux études avec 180 et 150 participants respectivement.
La première a montré une association entre le temps passé sur Facebook et les symptômes dépressifs chez les hommes et les femmes. Chez les hommes, le lien entre le temps passé sur le réseau et les symptômes dépressifs avait tendance à être présent surtout lorsque les participants se comparaient aux autres.
Dans la deuxième étude, l'association entre le temps passé sur le réseau et les symptômes de dépression était liée aux comparaisons sociales autant chez les femmes que chez les hommes.
La comparaison sociale peut être plus difficile en ligne, soulignent les chercheurs. Facebook donne souvent accès à des informations dont nous ne serions pas au courant autrement, ce qui augmente les opportunités de se comparer. De plus, la plupart des gens ont tendance à poster des messages sur les bonnes choses qui arrivent dans leur vie et à ne pas parler des mauvaises. Ce qui peut facilement conduire à penser que la vie des autres est meilleure.
Les personnes qui ont déjà des difficultés émotionnelles peuvent être particulièrement susceptibles de développer des symptômes dépressifs en réaction aux comparaisons sociales. Cette vision déformée de la vie de leurs amis peut aggraver leurs sentiments de solitude et d'isolement.
(1) Robert E. Wickham et Linda K. Acitelli.
Psychomédia avec sources: University of Houston, Journal of Social and Clinical Psychology
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