Les conséquences sur la santé des radiations provoquées par l’accident nucléaire de Fukushima seront bien moindres que celles de de Tchernobyl, a estimé Makoto Akashi de l'Institut national des Sciences radiologiques du Japon, lors d'une session spéciale en marge de l’Assemblée générale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se tenant actuellement à Genève.
"Nous ne pensons pas que les radiations au Japon contribueront à la multiplication des risques de cancer et de leucémie", a-t-il affirmé. Le Japon, a-t-il expliqué, a "contrôlé énormément de personnes, des travailleurs comme des habitants". Aucune victime de radiations ne nécessite actuellement de traitements médicaux, a-t-il précisé.
La quantité de césium radioactif libéré dans l'atmosphère, est beaucoup plus faible que celle libérée lors de l'accident de Tchernobyl, a-t-il indiqué.
La directrice de la Santé publique et de l'environnement à l'OMS, Maria Neira, a estimé que la décision des autorités japonaises d'évacuer les personnes vivant à l'intérieur d'un rayon de 20 kilomètres de la centrale a empêché un impact catastrophique sur la santé publique.
Le vice-ministre japonais de la Santé, Kouhei Otsuka, a indiqué que le gouvernement a l'intention de mener une étude à long terme sur la santé des résidents de la zone frappée par la crise.
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