La conception hédonique est centrée sur les composantes affectives (émotions positives et négatives) et la satisfaction par rapport à sa vie. Le concept de bien-être subjectif représente cette tradition.
La conception eudémonique est centrée sur le fonctionnement psychologique optimal et est basée sur la prémisse que les gens se sentent heureux s'ils connaissent une croissance personnelle et ont le sentiment d'avoir des buts et que leur vie qui a du sens. Des exemples très influents de théories qui se situent dans cette approche sont celles des psychologues américains humanistes Abraham Maslow (théorie de la pyramide des besoins fondamentaux) et Carl Rogers (théorie du développement psychologique et de la réalisation de soi). Un exemple actuel est la théorie de l'autodétermination.
Le psychologue Martin Seligman et ses collègues ont élargi ce domaine de recherche en intégrant dans sa définition du bonheur authentique ces deux approches comme étant différentes orientations (chemins) vers le bonheur qui peuvent être adoptées simultanément par une personne et en ajoutant une troisième orientation, celle de la poursuite de l'engagement (« state of flow », un concept qui a été proposé par le psychologue Mihaly Csikszentmihalyi).