Quand l'autonomie = aucun point faible.

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comment vas-tu ?

#21 Posté le par DCF__0475

Tu nous manquais sur ce forum...
Effectivement, c'est bête, la vie, on se demande bien pourquoi on est là, quelquefois. Pour s'occuper comme on peut en attendant la mort, ou plus que cela ? La mort, on ne peut pas y penser tout le temps, c'est trop dur...

En fait, si je n'ai plus vraiment d'envie, c'est à force d'avoir accumulé les déceptions. C'est peut-être pareil pour toi ?

La relaxation, c'est une excellente idée. Tu me diras si ça te fait du bien.

C'est vrai que quelquefois, je l'envie mon chat, il a une belle vie. Lorsque j'en ai marre, je me dis que j'aimerais être à sa place. IL vit sa vie, tout simplement, il fait ce qu'il veut et ne se pose pas de questions compliquées.

Ton directeur est vraiment un ### !!! Je connais ce genre d'individus, j'en ai subi un aussi. Ca vous méprise et vous humilie à loisir, ils prennent leur pied comme ça. En plus, la grande distribution, c'est la galère. Mais dis-toi que ce type est à côté de la plaque, il ne connaîtra jamais le quart de la valeur que tu as réellement. Il juge juste selon son bon vouloir, parce qu'il aime écraser les autres. Ton chef a l'air plus cool, quand même, tant mieux si tu as au moins un supérieur humain.

Pour mon père, je ne sais pas : c'est peut-être moi qui mourrai avant ??

En tout cas, c'est cool que tu sois revenu.

comment prendre le bocale dans haut ,il est 3 metre

#20 Posté le par DCF__3027
Coucou ,et oui vois tu le bocal il est en haut de l etagére a 3metre ,comment pouvoir le prendre quand on ne fait qu un metre et que l on peux ce fair grondé ?
Oui ces bizards de n avoir aucune energié a ce batre ,on doit avoir une nature défetiste ma chere cléo .
Le vouloir ,peut etre qui faut que tu t entraine a vouloir des petits choses ,exemple prendre une crayon ,ces un vouloir aussi non ? et puis ça ne prend aucune energie ,a le fair .
Et ces vraix que aussi la vie ces betes on vie pour mourir ces pas tres inteligent ,de tout façon d ou que l on regard elle est la et bien presente ,je pense que les autre ne la vois n y pense pas ,car ils sont jeune et inconsciament ça dois joué ,tu dis que toi tu etais tete en l air et bien eux sont tete en l air de la pensé de la mort .
moi je j ais désidé désayé de fair deux fois dans la semaine de la relaxatin avec de la musique douce 1h environ le mercedi et le dimanche .
Bon j ais repris le boulot , c etais hyper dur mon directeur et venu me demandé ce que j avais d un n air écrasant , m éprisent et ce n est pas moi qui l imagine ces bien réele car je ne suis pas le seule et le sous directeur aussi .
Mes bon ,mon chef ma demandé si ça allais .
Allé perd pas courage chere cloé et regard ton matou lui il a la vrai valeur de la vie dans sont regard .
Je crois que pour ta mére tu peux pas avoir sue l aimé car tu sens doute savais quelle partirais elle aussi et ton pere aussi partiras comme mes parents et oui dur réalité .
GROSE BISE ET A POM AUSSI

elle voulait bien faire.

#19 Posté le par DCF__0475

Elle a toujours pensé qu'elle faisait ce qu'il fallait avec moi, qu'elle se débrouillait de son mieux avec une enfant qu'elle considérait comme difficile et têtue. Elle ne savait pas trop comment me prendre. A 10 ans, j'étais une enfant étrange, différente, souvent la tête dans les nuages, en train de rêver et de m'interroger sur les mystères de la vie, au lieu d'agir. Or mes parents sont tous les deux tournés vers l'action, le concret. Je les mettais un peu mal à l'aise, avec ma soif de connaissances et mon comportement bizarre. Ils auraient préféré que je sois plus "normale", moins excentrique. C'est un peu comme si j'étais née dans la mauvaise famille, je me suis assez mal intégrée dans la stucture familiale existante, en place depuis plus de 7 ans (je suis la dernière de 3 enfants, mes 2 frères ont un an de différence et je ne suis née que 7 ans après, par "accident"). J'étais un peu l'intruse, l'empêcheuse de tourner en rond, celle dont on se disait qu'on était bien plus tranquille lorsqu'elle n'était pas là...

Pour ma mère, la réussite sociale, c'était le bonheur, alors pour elle, pour que je sois heureuse il fallait que je réussisse, et donc, pour qu'elle ait l'impression d'être une bonne mère, il fallait qu'elle me pousse au maximum, quitte à me harceler s'il le fallait. Que je sois fatiguée ou malheureuse ne comptait pas à côté de ce but. Lorsque j'avais 16 ans, j'avais l'impression d'être un cheval de course épuisé qu'on cravachait pour qu'il continue de courir et garde ses chances de gagner la course. Mais il y a tout de même un stade où on ne peut plus suivre. Sans doute qu'elle ne m'aurait jamais pardonné, même avant qu'elle meure, elle m'en voulait encore.

Ma mère avait 9 soeurs et 2 frères, et si les enfants de l'une ou de l'un d'entre-eux ne réussissaient pas, il était montré du doigt par les autres, accusé d'avoir mis au monde des enfants qui ne sont pas intelligents, ou d'être un mauvais parent.

Pourtant un jour, lorsque j'avais 12 ans, je l'ai entendue dire à mon père qu'elle donnerait sa vie pour moi s'il le fallait, et elle lui a recommandé de bien veiller sur moi, car s'il venait à m'arriver quelque chose, elle n'y survivrait pas, elle en mourrait sur l'heure.

J'aimerais bien réaliser mes rêves, mais je n'en ai pas, où alors ils ne sont pas réalisables, et faits pour rester des rêves...

Tu peux devenir se que tu veux

#18 Posté le par DCF__4028
Marina, maintenant, elle n'est plus là pour t'interdir de faire quoi que se soit!
Avance dans la direction de tes rêves! Tu peux tout optenir par ta propre volonté. Ne la fait plus jamais entrer dans tes pensées à propos du bon et du mauvais. On a chacun ses vue pour cette question. Penses à elle au moment les plus beaux et oublie ses exigentes demandes irréalisables ou déjà réalisées mais quelle ne considérait pas atteint.Nous les parents on vous aimes mais on ne sait pas comment le dire. Nous les mères on nous pointe du doigt dès que nos enfants font du trouble. C'est sûr qu'on veut pas être jugées. Mais je suis sûre que ta mère t'aimait mais elle n'a jamais sûe comment te le dire. Pom

ma mère

#17 Posté le par DCF__0475
C'est vrai que ma mère me faisait souvent des procès d'intention. Elle interprétait ce que je faisais ou ce que je disais comme mauvais alors que ce n'était pas mon intention de départ (pendant mon enfance, elle me pardonnait plus ou moins mes erreurs, mais à l'adolescence, elle ne laissait rien passer, surtout ce que je ne faisais PAS et que d'après elle j'aurais du). Ensuite, c'était : "ingrate, méchante, comment peux-tu me traiter ainsi avec tout ce que je fais pour toi !!!". Elle aurait bien voulu me déposséder de ma personnalité, pour la reconstruire à sa guise. Seulement, un enfant, ce n'est pas un objet monté en kit où on pourrait enlever ce qu'on n'aime pas pour rajouter les options que l'on préfère. Il faut le prendre comme il est. Elle a toujours voulu me transformer à ma guise. "Tu DOIS changer !!" me répétait-elle durant mon enfance. "Tu es ingrate, paresseuse, méchante, tu dois devenir gentille, obéissante, douce, serviable et studieuse". Seulement moi, je n'ai jamais pu me résoudre à accepter cet espèce de lavage de cerveau. J'avais une force d'inertie terrible, autant essayer de pousser un roc. Je ne suis jamais devenu ce qu'elle voulait. Mais j'ai dû payer un prix : la mort de tous mes rêves et une vie médiocre...

Pense-tu que je suis comme ta mère

#16 Posté le par DCF__4028

Marina, tout le monde à droit à l'erreur, tu as le droit de te tromper. On fait des réajustements, et on continue la discusion avec éclaircicement.

Je ne te chicane pas Marina, tu n'es pas un bébé, tu es une femme très brillante qui a besoin d'Amour et de reconnaissance. Bien je t'aime telque tu es Marina, tu n'as pas à être une fée.
Je voulais seulement souligner que Dilly ne souffert pas d'orgueil, c'est tout!

Pour Michaël , tu as son addresse, fais ton message toi-même ma belle...Pom

je SUIS une perdante, malheureusement...

#15 Posté le par DCF__0475

En fait j'ai cru, d'après ce qu'il a dit, que son problème était une difficulté à demander de l'aide qu'il trouvait gênante, alors je pensais que de lui dire cela pourrait peut-être lui être utile (à tort, sans doute. je fais de mon mieux mais je tombe souvent à côté, ce n'est pas facile pour moi, mes facultés d'empathie laissent quelquefois à désirer).

Pour Michaël, si tu lui écris, dis-lui que je pense à lui. Compte-t-il revenir un jour ?

Oui, en fait, je suis devenue une perdante chronique. Tout ce que je peux rater, je le rate. Je collectionne les échecs (faute d'y jouer). Je suis incapable de faire quelque chose de correct de ma vie, je ne fais que végéter et tourner en rond. J'avais un projet d'études mais il est tombé à l'eau (ça m'est arrivé déjà 4 fois en un an : ça ne marche jamais). J'ai bientôt 28 ans, je n'ai pas de métier stable, et je n'ai jamais eu de relation amoureuse, l'amour, dans ce sens du terme, je ne sais même pas ce que c'est. De toute façon, je ne peux pas, je ne supporte pas les relations trop intimes. Même une amitié suivie est déjà trop étouffante pour moi. Je ne supporte pas les contraintes, je suis incapable de m'adapter au monde professionnel. Tout ce que je sais, c'est que j'ai besoin d'oxygène...Je ne suis pas vraiment faite pour cette vie, mais comme on me l'a imposée sans me demander mon avis, je fais avec...Mais en ce moment, je me sens vraiment fatiguée, j'ai du mal à respirer, j'étouffe...

Marina c'était une rectification

#14 Posté le par DCF__4028
Marina,Tu parlais de faiblesse, mais lui ne s'en cache pas, il a besoin d'aide et il va de l'avant.
Je viens de recevoir une lettre de Michaël, il t'embrasse! Vous êtes les enfants des perfectionnistes qui voulaient des enfants élites, des grands gagnants mais malheureux comme des perdants.
Continuez à partager ensemble, il aime beaucoup les théories, l'analyse, vous vous ressemblez à certains niveaux...Pom

je ne voulais pas dire cela !!

#13 Posté le par DCF__0475

Bonjour Pom,

J'ai été un peu surprise par ton message, car je n'ai jamais voulu dire une chose pareille. Je n'ai pas du tout voulu laisser entendre que Dilly était vaniteux. Sans doute que je me suis mal exprimée. Si c'est le cas, j'en suis désolée. Je voulais juste donner mon opinion, je ne pensais pas qu'elle pourrait être interprétée ainsi.

Je totalise également 5 ans de thérapie, et je n'ai sans doute pas autant évolué. Je sais que c'est loin d'être toujours facile...

petite précision

#12 Posté le par DCF__4028

Marina2 ou Cléo,tu te trompe il demande ,il n'est pas un vaniteux ça non, vois-tu , Dilly est en psychothérapie depuis longtemps, il demande de l'aide et je crois qu'il l'optient, mais pas assez vite à son goût. La preuve qu'il veut vivre enfin en laissant derrière lui son moi ancien qui se dissocit.

Il a besoin de preuve complète avant de se lancer.
La vie n'est pas fait que pour apprendre car on sait déjà se qu'on veut savoir il est caché à l'intérieur de soi,(remember it)pour se remembrer se recréer et être notre soi. Nous sommes ici pour expérimenter se que notre âme ne pourrait connaître si nous étions jamais matérialisés en ce corps, celui que nous avons empreunter, pour faire la découverte de notre propre moi.

Si vous tardez sans cesse à attendre de tout connaître avant d'expérimenter vous n'aurez rien vécu.
Il faut risquer pour ressentir Dilly, toi aussi Marina...Oui faire des pas et se blesser et se relever et continuer pour créer le plus beau chef-d'oeuvre qui soit nous-même! Pom

confusion de ma part,

#11 Posté le par DCF__0475

bonjour Dilly,

Je viens de me rendre compte que dans mon précédent message je t'ai confondu avec Will, avec qui je converse sur un autre forum. Je venais de lire son message lorsque je t'ai répondu, et c'était son pseudo que j'avais encore en tête. Toutes mes excuses...

Cléo.

j'ai oublié de te dire...

#10 Posté le par DCF__0475

Oui, ça m'intéresserait beaucoup que tu me donnes une bibliographie, car je trouve cette théorie très intéressante, et j'aimerais bien en savoir plus.

Au fait, tu es du type 5, toi aussi, je crois ?? Il me semble avoir lu cela quelque part.

demander de l'aide

#9 Posté le par DCF__0475
Bonjour Will,

Je ne sais pas si ça pourrait t'être utile, mais il y a une chose que tu pourrais te dire si tu as besoin de l'aide de quelqu'un : qu'au fond, ce n'est pas du tout une preuve de faiblesse. On a souvent tendance à penser que si on a besoin d'aide, c'est qu'on est faible, et en chercher c'est avouer sa faiblesse. Or réaliser qu'on n'est pas tout puissant et que quelquefois il nous manque un élément qu'un autre peut détenir, c'est faire preuve de lucidité. Et demander à cet autre de le partager avec nous, c'est un acte de courage (surtout si on a très peur). Ce n'est pas forcément une perte de liberté, car une partie de tes problèmes seront résolus alors, et tu pourras très bien te sentir encore plus maître de ta vie !! Bien sûr il ne faut pas abuser, mais je ne pense pas que tu risques de tomber dans cet excès !!!

En fait, que j'étais de type 5, c'est ce que je pensais avec la plus grande probabilité, mais j'avais lu certaines choses qui m'avaient fait hésiter : j'ai aussi des points communs avec le 4 et le 6, mais moins, il est vrai. Je correspondais encore beaucoup plus au portrait du 5 quand j'étais adolescente. Dans le livre que j'ai, il est dit que lorsqu'on est de ce type, c'est qu'on a dû mettre en place des défenses contre un envahissement précoce. Or chez moi, c'est plus que probable, mes parents étaient très possessifs et très étouffants vis à vis de moi, c'est tout juste si j'avais le droit de bouger. Ma mère voulait toujours me contrôler, m'avoir à l'oeil et elle trouvait toujours quelque chose à dire sur ce que je faisais.

Lorsque j'étais adolescente, j'étais totalement dissociée : il y avait mon être intellectuel, mon être émotionnel et mon être physique, avec une communication presqu'inexistante entre les trois. J'essayais de tout résoudre avec mon intellect. Comme je me sentais coupée de mes émotions, il y avait souvent des moment où je me disais : mais je devrais ressentir quelque chose !! Or il n'y avait qu'un grand vide. Donc j'essayais de réfléchir à ce que j'aurais dû ressentir pour avoir le comportement le plus adapté à la situation. Inutile de dire que je me trompais souvent, car il est difficile de recréer intellectuellement ce qui est émotionnel (impossible, d'après ma psy !!!). Quant à mon corps, je faisais tout pour l'ignorer. Je faisais des rêves où j'étais un pur esprit, et je trouvais ça formidable...

Maintenant, je n'en suis plus là, tout de même : j'ai réussi à ressusciter une bonne partie de ma vie émotionnelle, mais il me reste du travail !!

Cléo

#8 Posté le par DCF__9406

J'ai lu un peu dans tes discutions. Effectivement ton centre instinctif est réprimé au max. Pour se uqi est du centre émotif, si s'était ton centre principale, tu n'aurais pas de difficulté à les exprimer.

En fait, se que tu me racontes ressemble beaucoup au 5. Je te propose de lire la description du 5 dans des livres...

Est-ce que ça t'interresse de lire des livres??? Je peux t'en proposer...

quelques informations,

#7 Posté le par DCF__0475
Bonjour Dilly,

En effet, la liberté totale, ca ne me paraît ni accessible, ni souhaitable, à moins de vivre tout seul sur une planète à soi. Et même là, elle ne serait pas absolue, car on serait au moins prisonnier de l'attraction de cette planète ! Si on pouvait voyager dans l'espace, on le serait de l'univers, en dépassant les limites de l'univers, on le serait de l'infini...

En tout cas, en tant qu'êtres humains, on l'est au moins de notre condition. Mais c'est vrai qu'il n'est peut-être pas la peine de nous rajouter des barreaux supplémentaires! Le meilleur état est sûrement une autonomie suffisante pour ne pas se sentir aliéné, mais assez relative pour ne pas se traduire par une absence de liens angoissante et marginalisante. Mais seulement, on ne choisit pas toujours. Ce sont souvent nos peurs, parfois inconscientes et irrépressibles, qui dictent notre conduite. Je pense que les personnes dépendantes n'aiment pas l'être, au contraire, elles doivent faire beaucoup de sacrifices et leur estime personnelle est diminuée, mais celà leur paraît préférable à leurs peurs profondes. C'est une défense qui coûte cher, surtout si la personne dont on est dépendant décède. Alors on a l'impression de n'être plus rien.

Ma mère a voulu tout m'imposer, m'empêcher de grandir et de penser par moi-même. Elle me dictait tout : ma coiffure, ma façon de m'habiller, les gens que je devais fréquenter, mon comportement, les notes que je devais avoir, ce que je devais aimer faire...J'étouffais, mais je ne pouvais pas me révolter, alors j'ai rué dans les brancards inconsciemment, et j'ai tout saboté sans le vouloir : partout où je pouvais échouer, je l'ai fait, à mes propres dépens. Mais psychiquement, ma psy m'a affirmé que je ne pouvais pas faire autrement : c'était une question de vie ou de mort. Lorsque ma mère est morte, j'ai dû reconstruire, voire même construire beaucoup de choses. Alors tu as raison, l'autonomie est plus que souhaitable, mais il ne faut pas que ça devienne un diktat.

En ce qui concerne mon centre d'intelligence principale, il y en a sans doute un que je peux étiminer, c'est le centre instinctif car j'ai beaucoup de problèmes avec la colère (enfant, je n'y avais pas droit !), et j'assume mal ma sexualité, qui n'est pas du tout une priorité pour moi (je n'ai pas de partenaire depuis 7 ans, et cela ne me pose pas de problème). Mon énergie n'est pas très importante (surtout psychique) je me fatigue vite.

Pour les deux autres, c'est un peu plus difficile, j'hésite un peu. J'ai longtemps eu du mal à gérer et à exprimer mes émotions (j'ai pris modèle sur mon père qui les réprime, et ma mère m'a fait comprendre qu'elles étaient gênantes), mais j'ai l'impression que ça s'améliore ces dernières années (ma thérapie y est pour quelque chose). En ce qui concerne mes facultés d'empathie, c'est très controversé : certains me reprochent d'en voir trop peu, d'autres disent que j'en ai beaucoup. C'est aussi une chose que j'ai du mal à gérer : lorsque j'étais enfant(jusqu'à 11 ans environ) j'avais une personnalité très empathique, les souffrances des autres m'ont souvent fait très mal, puis à l'adolescence, plus du tout. Aujourd'hui, sans doute que cette faculté est moyenne chez moi, sans plus. J'ai tout de même un côté un peu égoïste, voire beaucoup parfois, je suis assez centrée sur moi-même. Sans doute que ce centre-là est plus représenté chez moi que le précédent.

Je pencherais pour le centre rationnel, mais sans certitude. J'ai lu que dans ce cas on se posait beaucoup de questions sur le sens de ce qu'on fait et des choses, or c'est ce que je fais très souvent. Je suis toujours en quête de sens, je ne peux pas être motivée si ce que je dois faire n'a pas de signification pour moi (ce qui me pose problème parfois, car ce qu'on nous demande de faire dans la vie n'est pas toujours très sensé). Je m'interroge beaucoup, j'aime lire et réfléchir et je suis assez solitaire. Les mystères de la vie et de l'univers m'interpellent beaucoup.

En ce qui concerne mes activités, je n'en ai pas beaucoup, car j'ai du mal à m'intéresser et à me motiver pour quelque chose. Ca finit toujours par me paraître étouffant, contraignant, je finis toujours par trouver qu'il y a trop de règles à suivre à mon goût. J'ai du mal à avoir une relation rapprochée avec quelqu'un car au delà d'un certain stade j'ai envie de prendre mes distances pour pouvoir me replonger dans mon monde à moi. J'ai peur de ne jamais pouvoir avoir une relation de couple à cause de cela. Par exemple, en ce moment, je vis une amitié avec quelqu'un, je suis sortie 5 jours de suite avec cette personne et ensuite j'ai trouvé que ça faisait trop, j'ai été prise d'un intense besoin de me retrouver, d'être seule pour pouvoir penser calmement. Etrange, non ??

Sinon, j'ai tendance à préférer les activités solitaires. C'est sans doute aussi parce que j'ai été habituée très jeune à jouer seule : mes deux frères sont plus agés que moi, et comme ma mère voulait me garder dans ses jupes, je voyais assez rarement d'autres enfants en dehors de l'école. Je vivais un peu dans un monde à part, je m'inventais des scénarios, des histoires, ou alors, je passais mon temps à lire, surtout des encyclopédies.

Voilà, je ne sais pas si ces informations te suffisent, sinon je peux t'en donner plus. Je peux aussi faire des recherches de mon côté.

Merci pour ton interêt,

Cléo.

Tout le monde est bienvenue!!!

#6 Posté le par DCF__9406

Bonjour Cléophée. Ta délicatesse me touche. Il est vrai que présentement mon indépendance et ma liberté sont au prix de plusieurs désirs non comblés. Seulement si on comble ces désirs, on va se réprimer autres chose car on n'est plus libre. Bref on réprime quelque chose anyway.

Je pense que le mieux est d'être autonome. C'est à dire d'être fonctionnel dans le plus de situation possible tout en étant heureux et en comblant ses besoins. C'est mon opinion. Moi, j'aissaie de trouver des solutions pour être le moins fragile possible.

Je connais un peu l'ennéagramme. Probablement assez pour t'aider à trouver ton type, mais je ne suis pas expert. Le conseille que je peux de donner est de trouver d'abord ton centre d'intelligence principale.

9-8-1 -> Centre instinctif. (Sexualité, Colère, Sensation, énergie)

2-3-4 -> Centre émotif. (Aide, Empathi, Compation).

5-6-7 -> Centre rationnel. (Parle avec des pourquoi, des parce que).

Ça oriente généralement les principales orientations de la vie. Alors parles-moi des principales activité que tu fais et je vais te dire se que je pense.

Bye

merci Dilly

#5 Posté le par DCF__0475

Bonjour Dilly,

J'ai un peu hésité à t'écrire, car je vois que tu as des conversations avec les mêmes personnes depuis très longtemps, elles me semblaient un peu privées, et je ne voulais pas donner l'impression d'essayer de m'immiscer. Si c'est le cas, ce n'est pas un problème, je comprends, je peux laisser la place aux autres.

Bon, c'est un peu une question d'opinion personnelle, mais je pense que solitude et liberté sont les deux faces d'une même médaille. Les gens indépendants qui tiennent à leur liberté sont souvent des solitaires qui ont appris à apprivoiser la solitude voire à l'aimer. Mais ils sont vulnérables, parfois marginaux, et essaient de ne pas voir en eux leurs désirs inassouvis, font taire leur besoin de sollicitude et d'amour. Mais il y a la liberté, l'ennivrante liberté !... La liberté, c'est pour moi l'ambivalence suprême, à la fois mon désir et ma peur. J'aimerais être indépendante depuis mon plus jeune âge, mais j'ai des parents qui m'ont étouffée à l'extrême. Contrôler sa vie, maîtriser toutes les situations seul, quelle puissance !! Oui, mais...

Dis-moi, c'est bien toi qui t'y connais bien en matière d'énnéagramme ? Peux-tu me dire comment faire pour être sûr d'appartenir à tel ou tel type de personnalité ? Comment l'as-tu su ? En ce qui me concerne, je peux sans doute exclure les types 1,2,7,8,et 9. Mais pour ce qui est des autres... Les plus probables me paraissent le 4 ou le 5, mais sans aucune certitude...Sans doute qu'il faut de longues lectures...

Cléo.

Demander

#4 Posté le par DCF__9406

C'est un fait qu'il m'est difficile de demander de l'aide. Je vais réfléchir là-dessus.

L'aide que j'ai besoin en se moment, ben c'est d'avoir des trucs pour demander de l'aide et en avoir... En se sacrifiant le moins possible.

Cléo..

#3 Posté le par DCF__9406

J'aime bien ton témoignage. Il est réconfortant même s'il a quelque chose de triste. Il est vrai que vais devoir sacrifier une partie de ma liberté. C'est quelque chose qui est difficile pour moi. En fait, je pense que c'est une partie du pb.

Merci de ton intervention

dilly

#2 Posté le par DCF__8440


Encore faut il demander de l'aide.
Que peut on faire pour t'aider dilly ?

Bisous
Marie

autonomie et solitude

#1 Posté le par DCF__0475

Bonjour Dilly,

Je n'ai pas d'opinion très affirmée sur la question, mais j'ai l'impression qu'il s'agit un peu des deux faces d'une même médaille. Je pense qu'une autonomie extrême induit plus ou moins une grande solitude, et par là l'impression insécurisante de ne pas être entouré et de ne pas savoir à qui s'adresser en cas de coup dur qu'on ne pourrait pas affronter tout seul. D'un autre côté, une personne dépendante aura certainement beaucoup plus d'appuis, mais aura le sentiment de sacrifier sa liberté personnelle pour cela. C'est très frustrant (je le sais car je l'ai longtemps été extrêmement vis à vis de mes parents). Ce qui est difficile, je crois, c'est de trouver un juste milieu entre ces deux états qui fragilisent...Moi pour ma part, je suis une personne plutôt dépendante qui essaie d'évoluer vers plus d'autonomie, j'ai donc un peu le problème inverse !

Cléo.