ma vie est complètement bloquée

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Message #11

#11 Posté le par Lichen

Merci à tous pour vos conseils.
J'ai réalisé que j'avais perdu de vu mon objectif principal, celui de prendre mon temps et d'y aller étape par étape. Je dois accepter de faire le deuil de celle que j'étais il y a un an et demi, du moins pour un temps. De toute façon, j'étais tellement perfectionniste à cet époque que ce n'étais pas mieux. Je crois que je devrais trouvé un juste milieu.

Depuis hier, j'ai décidé de remettre en application un petit truc que l'on faisait à l'hopital de jour: ce donner de petits objectifs réalistes pour la semaine. Ça va peut-être m'aider à avoir des buts.. N'hésitez pas à m'écrire encore si vous le souhaitez, ça m'aide beaucoup je crois.

Lichen

#10 Posté le par jthang03

Bonjour Lichen,

En fait tout le monde t'ont donné de bons conseils. Moi aussi je vis beaucoup d'anxiété en général et ça me fait hésiter souvent pour des résolutions de problèmes mais en fait c'est l'estime de nous qui est baisse. Il faut apprendre à s'aimer et à nous especter dans ce que l'on fait. Fais des choses que tu aimes avec les gens que tu aimes, ça aide.

Moi pour me calmer j'ai arrêter de voir des gens avec qui je n'étais pas à l'aise et quelqu'un m'a donné une chatte qui m'aide beaucoup à relaxer. Je joue avec elle et je ne pense à rien.

Comme l'autre personne le disait c'est sûr que ta thérapie doit t'avoir aidé un peu, c'est une question de temps.

Tu n'es pas toute seule à vivre ça!!

Bonne chance!

Jthang

Se fixer des buts

#9 Posté le par christine007
Je pense qu'il faut essayer de se fixer des buts. Faire un programme la veille et essayer - sans trop de rigueur quand même - de s'y tenir. Je n'ai pas toujours envie non plus, mais quand j'ai fait ce que j'ai décidé, je me sens bien après. Aller nager par exemple... Je suppose que tu es seule.. C'est bien souvent quand on n'a plus d'acitivité sociales, plus de famille près, quand les enfants se marient et qu'il n'y a pas encore d'enfants, qu'on se retrouve avec des journées vides, qu'il faut remplir soi-même... Aussi quand on n'a pas de travail sans doute... L'envie vient en mangeant.. L'envie vient aussi en faisant ce qu'on doit faire (ou ce qu'on a décidé de faire". Bonne chance. Amicalement christine 007.

Re: ma vie est complètement bloquée

#8 Posté le par Personnel

Salut Caroline

J'ai déjà vécu cela il y a plusieurs années. En lisant les autres, je me rends compte comment je me sentais, et aujourd'hui je sais qu'on peut s'en sortir, peu importe le diagnostic qui peut avoir été dit. Au début, il faut beaucoup de travail sur moi-même, mais en fait le travail consiste à accepter de se reposer. (paradoxal! :? ) Puis, par la suite, il faut bien sûr rester conscient et rester en veille sur soi, observer ce qui nous épuise et ce qui nous fait du bien.

Je te partage une petite pensée que je laisse sur mon frigo, pour me rappeler comment être par les temps les plus durs, juste par prévention:
"Accepter d'être malheureux, ne plus combattre pour essayer d'être heureux. Laisser aller et se reposer."
Oh! qu'on en mets donc de l'énergie pour essayer d'être heureux! Qu'on se mets donc de la pression pour être correct socialement ! Je comprends que tu puisses être épuisée, brûlée ! Alors que si on SE DONNE LA PERMISSION de vivre un moment malheureux, le vivre réellement, au présent, on récupère bien mieux à ne pas combattre.

Tu as le droit d'être malheureuse !

Je me souviens même avoir écouté volontairement de la musique vraiment triste ou des films tristes, car ça m'aidait à me faire vivre profondément ma douleur, ça me rejoignait. Je choisissais la musique qui me touchait le plus. Finalement ça me faisait beaucoup du bien de me laisser pleurer. Il faut simplement reconnaître que c'est là et laisser ce sentiment s'exprimer tant qu'il en a besoin. Je le faisais seule, c'était mon cadeau de moi à moi. Ma gâterie ! Yes ! :lol:

En souhaitant que ça puisse t'aider un peu !
Bonne journée ! :wink:
Moi la Madame d'à côté de ton coeur.

Message #7

#7 Posté le par dreamer
Hello
Je viens de lire avec bcp d'attention vos messages .... car je suis dans le meme cas que caroline.
J'ai 24 ans, 25 dans un mois, et depuis mes 18 ans, avec montees et descentes, je me sens nulle part dans ma vie.
Depuis le moment ou j'ai du choisir moi meme ce que j'allais faire de moi en fait.
Depusi que j'ai quitté mon travail en juin dernier je suis a la maison, je dors autant que je peux, je reste sur internet.
Je fume un peu le canabis et je bois regulierement pour tuer l'ennui et l'angoisse du " que vais je faire de ma vie" qui est omnipresent.
J'ai jamais pu suivre une therapie tres lgtps car cela me lassait de ne pas me sentir "avancer".
J'attends le produit ou la therapie miracle mais en meme tps je ne me bouge pas trop pour rencontrer des psys... pcq j'en ai marre de recommencer mes histoires a chaque fois et d'arreter apres 2-3 mois.
JE ne sais pas pq je suis fait, je veux svt mourir pour que ca s'arrete mais c'est trop dur ... alors je survis... jour a pres jour, sans projet, sans envie et je vois les autres qui avancent dans leur vie tout autour dem oi.
Je me demande bien ce que je devrai faire pour changer ...
ENfin voila :/
Dreamer

Re: ma vie est complètement bloquée

#6 Posté le par chris76
Bonjour,
je vous écrit car j'ai besoin de conseils. En résumé, j'ai 22 ans, je sors d'une thérapie de un mois et demi à l'hopital de jour et ça ne m'a pas aidé. Et je ne sais plus quoi faire sauf dormir et ne rien faire. On m'a diagnostiqué un trouble de personnalité dépendante mais je ne prend pas ça pour du "cash" car on m'avait fait plusieurs diagnostiques différents pas le passé. En gros, j'ai l'air de n'importe qui. J ai pas de tentatives de suicide à mon actif ni de problèmes de drogues. Mais j'ai un mal être constant en moi. En fait, ça parle toujours dans ma tête, je n'arrive pas à vivre le moment présent sauf quand je regarde la télé (!). Avant, je prenais le taureau par les cornes. J'ai écouter les psychologues qui me disait qu'il fallait que j'affronte mes angoisses, que je fasse de l,arrêt de penser, etc... Résultat: mon cerveau est plus fort que moi. Je me suis tellement battue pour le maitriser, vainement, que j'en ai fait un burnout et que j'ai lâcher l'université. je ne sais plus quoi faire: je trouve absurde de gâcher ma vie dans mon lit mais en même temps, tout m'angoisse et je suis incapable de prendre une décision, je change d'idée et je ne sais pas ce que je veux. Et je sais que plus il y a de stress externes dans la vie, plus mes symptones anxiogènes et de sautes d'humeur sont immétrisable. À l'hopital, ils m'ont dit qu'il ne pouvait pas prendre les décisions à ma place. Qu'un jour, une lumière allait s'allumer dans ma tête et que de tout façon...si je n'avait pas trouver de réponse avant 40 ans, que les troubles de personnalité se résorbait d'eux même à cet âge... Youppi! je suis très malheureuse..si quelqu'un veut m'écrire, ça me ferais bien plaisir..
Merci!
Caroline

je suis borderline, j'ai 30 ans mais je ne sais pas ce qui pourrait t'aider. je sais que, dans mon cas, c'est une prise de conscience de mon état qui m'a fait évoluer même si j'ai des périodes toujours difficiles. Je pense que le fait de prendre de l'âge a provoqué un allégement de mon trouble

Bonjour Caroline

#5 Posté le par yolanda
Ton témoignage me touche beaucoup, j'ai connu une situation similaire et avec quelques années de recul, ma situation a évolué favorablement. J'ai aujourd'hui 28 ans et a 21 ans, j'ai "subit" une dépression sévère qui m'a contrainte a interrompre mes études à l'université et passé 2 mois en consultations externes, qui seules me faisaient quitter mon lit, j'ai fini par être hospitalisée 1 mois.
Il ne m'a pas semblé en tirer de grands bénéfices, sinon le fait d'être un peu moins "ralentie".
A présent tout cela me semble loin, mais je n'oublie pas cette période très pénible qui s'est étalée sur plusieurs mois et qui a bouleversé ma vie sur de nombreux aspects. Ces auto accusations permanentes, la culpabilité, l'incapacité à faire des choix, même les plus banals, le sentiment de vide et de perte de temps, qui d'ailleurs n'en finaissait pas de s'étirer...
Ce que je ressens à présent, c'est que le temps n'est jamais perdu. Certes, dans ces moments là, c'est extrêmement pénible, mais avec quelques années de recul, je peux dire qu'il se passe toujours quelque chose, au fond de soi, des ajustements se font pourvu que l'on ait un suivi adapté et régulier qui nous permettent de nous y adapter.
Ce genre de dépression chamboule tout, professionnel, affectif, familial et les choses ne seront plus jamais comme "avant", ni pires, ni meilleures, simplement différentes. Cet avant que l'on regarde avec nostalgie lorsqu'on se sent dans l'impasse...
La vie demande de perpétuels réajustements, qui se font généralement progressivement et nous laissent le temps de gérer. La dépression est une "cassure" si brutale, qui nécessite plus de temps.
Donne toi le temps, Caroline! Même si tu ressens une urgence à réinvestir les différents domaines de ta vie, c'est en apprenant la patience et en t'autorisant ce moment de flottement que ton corps t'impose, en avançant à petits pas et en appréciant le moindre changement positif que tu en recueilleras des bénéfices durables: mieux comprendre tes réactions affectives, apprendre à les gérer, réfléchir à de nouveaux projets et repartir dans la "bataille" lorsque tu te sentiras mieux armée!
Je comprends ton angoisse, peut être que tout cela te semble inaccessible, alors, un pas après l'autre! je crois que l'on ne cesse d'apprendre, et ces 7 années de suivi psy (je suis toujours suivie et je suis scrupuleusement mon traitement) on connu des hauts des bas, des conquêtes, des défaites, et aujourd'hui même si je me prends toujours un peu la tête, c'est ma nature! je gère mieux mes émotions et ça me permet de mieux "glisser" sur les événements pénibles et heureux que la vie ne cesse de placer sur notre chemin.
je suis entrée il y a 6 mois à l'école d'infirmière, professionnellement je suis passée par de nombreux détours, ça n'est surement pas fini, mais je souhaite que mes choix soient plus cohérents, mieux réfléchis.
Ce que je fais me plait beaucoup, mais ça n'est qu'une partie de ma vie, car j'ai appris que nous ne sommes pas seulement ce que nous faisons. Les périodes de maladie et de chômages m'ont "contrainte" a apprendre la patience!
Caroline, j'ai été bien longue! Dans ta situation actuelle, mon meilleur conseil, c'est de te fixer les priorités que ton corps et ton humeur te permettent, des activités qui te procurent du plaisir, chouchoute toi, un bain, une manicure, une promenade, voir des amis avec lesquels tu te sentes en sécurité, bref, tout ces petits plaisirs qui peuvent sembler inutiles mais qui font tout le plaisir de l'existence aussi...
Gros bisous, donne-nous de tes nouvelles!

Re: ma vie est complètement bloquée

#4 Posté le par mini45
Bonjour,
je vous écrit car j'ai besoin de conseils. En résumé, j'ai 22 ans, je sors d'une thérapie de un mois et demi à l'hopital de jour et ça ne m'a pas aidé. Et je ne sais plus quoi faire sauf dormir et ne rien faire. On m'a diagnostiqué un trouble de personnalité dépendante mais je ne prend pas ça pour du "cash" car on m'avait fait plusieurs diagnostiques différents pas le passé. En gros, j'ai l'air de n'importe qui. J ai pas de tentatives de suicide à mon actif ni de problèmes de drogues. Mais j'ai un mal être constant en moi. En fait, ça parle toujours dans ma tête, je n'arrive pas à vivre le moment présent sauf quand je regarde la télé (!). Avant, je prenais le taureau par les cornes. J'ai écouter les psychologues qui me disait qu'il fallait que j'affronte mes angoisses, que je fasse de l,arrêt de penser, etc... Résultat: mon cerveau est plus fort que moi. Je me suis tellement battue pour le maitriser, vainement, que j'en ai fait un burnout et que j'ai lâcher l'université. je ne sais plus quoi faire: je trouve absurde de gâcher ma vie dans mon lit mais en même temps, tout m'angoisse et je suis incapable de prendre une décision, je change d'idée et je ne sais pas ce que je veux. Et je sais que plus il y a de stress externes dans la vie, plus mes symptones anxiogènes et de sautes d'humeur sont immétrisable. À l'hopital, ils m'ont dit qu'il ne pouvait pas prendre les décisions à ma place. Qu'un jour, une lumière allait s'allumer dans ma tête et que de tout façon...si je n'avait pas trouver de réponse avant 40 ans, que les troubles de personnalité se résorbait d'eux même à cet âge... Youppi! je suis très malheureuse..si quelqu'un veut m'écrire, ça me ferais bien plaisir..
Merci!
Caroline

Bonsoir Caroline, je ne suis pas thérapeute, par contre moi je te comprends très bien. J’ai fait la même chose pendant plusieurs année et aujourd’hui je me rends contre que j’ai perdu toute ma jeunesse à avoir peur pour rien car rien de ce que je pensais ne c’est vraiment produit.
Je dois te dire que le plus important est de ne pas rester dans ta chambre a pensé, mais plutôt à t’occuper l’esprit constamment à faire quelque chose que tu aimes. Je sais que ce n’est pas facile mais je te conseille aussi te concentré sur ta respiration les choses positives.
Je pense que c’est la seule solution car personne ne pourra le faire à ta place. Je suis encore comme cela et j’ai 45 ans, j’ai commencé ça très jeune 11 ans. Je sais de quoi je parle.
Je te souhaite la meilleur des chances.
Et surtout, dit toi que tu es capable.
Tu n’es pas seul à vivre cela
À Bientôt
Amitiés
Mini 45

Message #3

#3 Posté le par snoggle
Moi non plus... je ne sais pas quoi te dire.... Mais sans t'en rendre compte, tu viens de m'aider. À chaque fois que je parle de dépression a quelqu'un, ils me disent qu'ils ne dorme plus.... et moi... c'est tellement mais tellement l'inverse!!! je passerai mes journée entière dans mon lit tellement je m'y sens en sécurité... Ce que je peux te dire par contre, c'est le temps.... Que l'on veuille ou non, on doit laisser le temps à notre cerveau et notre corps de reprendre le dessus. Je ne sais pas depuis combien de temps tu es en burn out mais, dans la vie, si on veux obtenir de bon et durable résultat, peu importe en quoi, on doit prendre le temps nécessaire pour l'accomplir correctement. Ce que tu as acquis à l'hôpital va te servir.. peut-être ne le sens-tu pas présentement, mais c'est là, on fond de toi et attends l'occasion de se manifester. Enlève toute barrière extérieur et écoute ton coeur, il a beaucoup de chose à te dire...
Je te souhaite la meilleur des chances et n'oublie jamais une chose... Toi seule peut combler tout tes besoin.

Message #2

#2 Posté le par Lichen
Salut Cyb,
je voulais juste te dire merci d'avoir pris la peine de m'écrire. En passant, j'ai vu des gens pour qui l'hopital de jour a été très bénéfique. Et j'ai rencontré des personnes formidables. Mais tu dois être prêt à travailler. Il n'y a pas de miracles!
Bonne chance

Message #1

#1 Posté le par Cyb
ohh, god, je n'ai pas de mots qui peuvent vraiment aidé, j'attends moi même, avec beaucoup d'espoir, mon entrée en hopital de jour dans 2 semaines.... Je souffre de dépression saisonière, mais je crois aussi que mon diagnostique changera selon le psyhiatre.... Je dois dir que ça me fait un peu peur de voir que ça ne t'as pas aidé à surmonter ta dépression... je te souhaite toute la force nécessaire pour surmonter ton mal!