Le gouvernement canadien n'a pas encore établi de niveau de BPA dans l'urine à partir duquel il y aurait un risque pour la santé. Certains scientifiques et des défenseurs de la santé publique s'inquiètent toutefois des faibles niveaux trouvés, considérant qu'ils pourraient contribuer à un risque accru de cancer du sein et de puberté précoce chez les filles, parmi d'autres effets hormonaux sur la santé qui ont été observés dans les expérimentations animales utilisant des expositions à de bas niveaux de la substance. Selon ce qu'indiquent les meilleures recherches scientifiques disponibles, il n'y a pas de niveau sécuritaire de BPA, considère le Dr. Rick Smith, directeur exécutif d'Environmental Defence et auteur du livre "Slow Death By Rubber Duck: How the Toxic Chemistry of Everyday Life Affects Our Health".
Il est très préoccupant, dit Frederick vom Saal, biologiste à l'Université du Missouri, que les jeunes aient des niveaux plus élevés que ceux qui sont plus âgés parce que l'exposition aux hormones pendant des périodes clés du développement peut entraîner des changements permanents dans la façon dont les cellules sont organisées et fonctionnent.
Le bisphénol est utilisé dans la fabrication de plusieurs produits d'usage courant tels que les CDs, les plastiques (notamment des emballages alimentaires et des bouteilles) et les recouvrements intérieurs des cannettes et cannes de conserve. Une étude d'un groupe environnementaliste américain révélait ce mois-ci que 40 % des reçus de caisse des détaillants, supermarchés et chaînes alimentaires contenaient du bisphénol.
Alors que le Canada a déjà interdit le bisphénol dans les bouteilles pour bébés, la priorité n ° 1 à l'heure actuelle doit être de sortir le bisphénol des revêtements des boîtes de conserve et cannettes, dit Rick Smith.
Psychomédia avec sources:
Globe and Mail, Calgary Herald, Environmental Defence
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