Tous les fruits ne sont pas égaux pour prévenir le diabète de type 2, suggère une étude publiée dans le British Medical Journal. Ce qui pourrait expliquer les résultats contradictoires des études portant sur les effets de la consommation globale de fruits.
Qi Sun et Isao Muraki de la Harvard School of Public Health ont, avec leurs collègues, analysé des données concernant 187,382 personnes suivies pendant plusieurs années.
L'avantage était le plus important pour les bleuets, 3 portions par semaine réduisant le risque de 26%, suivis du raisin (12%), des pommes et poires (7%) et des bananes et pamplemousses (5%).
Mais le risque était augmenté de 10% avec le cantaloup. L'effet des pêches, prunes, abricots, oranges et fraises était neutre.
Les jus de fruits, toutefois, augmentaient le risque. Trois jus par semaine l'augmentaient de 8%; un jus ou plus par jour, de 21%. Remplacer trois jus par semaine par des fruits entiers le réduisait de 7%.
Pour ce qui est des différences entre les fruits, l'explication ne réside pas dans l'indice glycémique (une mesure de la rapidité avec laquelle les glucides augmentent le niveau de sucre dans le sang) car ce dernier n'était pas un facteur significatif. Il pourrait toutefois expliquer le risque accru lié aux jus qui passent à travers le système digestif plus rapidement que les fruits riches en fibres.
L'effet bénéfique de certains fruits seraient plutôt attribuable aux fibres et à des composés particuliers que des études futures pourraient déterminer.
La présente étude ne prouve pas que les liens constatés soient de cause à effet. Les études sont à poursuivre pour le déterminer.
Psychomédia avec sources: Harvard School of Public Health, Medpage Today. Tous droits réservés.