Le travail de nuit augmente considérablement les risques de cancer du sein, selon une étude, financée par la Danish Cancer Society, publiée dans la revue Occupational and Environmental Medicine.
Johnni Hansen et Christina F. Lassen de l'Institute of Cancer Epidemiology ont, avec leurs collègues, mené cette étude avec 141 femmes travaillant ou ayant travaillé dans l'armée danoise et ayant été atteinte d'un cancer du sein. Leurs réponses étaient comparées à celles de 551 de leurs collègues n’ayant pas été atteintes de la maladie.
Celles qui avaient travaillé de nuit avaient un risque 40% plus élevé. Ce risque était plus élevé de 50 % pour celles qui avaient travaillé de nuit au moins 3 fois par semaine pendant 6 ans. Pour celles qui préfèrent être matinales, le risque était multipliée par 4.
L’hypothèse du manque de soleil et de vitamine D ne se confirmant pas, celle du dérèglement de l’horloge biologique est retenue. La lumière détermine notamment la synthèse de l’hormone du sommeil, la mélatonine.
Des études supplémentaires sont nécessaires pour déterminer plus précisément le risque lié au travail de nuit car la présente, préliminaire, n'a pas été réalisée avec un échantillon représentatif.
Des études ont aussi montré que le travail de nuit était lié à une augmentation des risques de diabète, de maladies cardiovasculaires et de sclérose en plaques.
Une personne sur 10 en Europe et une sur 5 aux États-Unis travailleraient de nuit.
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