Dans un communiqué de presse publié le 24 janvier, la Haute autorité de santé (HAS) française fait le point sur les méthodes d’arrêt du tabac et sur la cigarette électronique. Elle propose des outils pratiques pour les aider les médecins généralistes et les professionnels de santé à accompagner leurs patients.
Elle recommande d'utiliser les substituts nicotiniques (patchs, gommes à mâcher, pastilles, spray buccal) plutôt que la l'e-cigarette dont l'efficacité et les risques éventuels n'ont pas été suffisamment étudiés.
Considérée comme un produit de consommation, elle échappe à la fois à la réglementation sur les médicaments et aux contrôles applicables aux produits du tabac, relève-t-elle.
Elle estime toutefois que son utilisation "ne doit pas être déconseillée
" chez les fumeurs refusant les substituts dans la mesure où "les cigarettes électroniques sont supposées être moins dangereuses que le tabac
". L'utilisation de cette dernière "doit s'inscrire dans une stratégie d'arrêt ou de réduction du tabac avec accompagnement psychologique
", précise-t-elle.
Pour ce qui est de la varénicline (Champix de Pfizer) et du bupropion (Zyban de GSK), des effets secondaires indésirables graves ont été observés. "Ces médicaments ne peuvent être utilisés qu’en dernière intention dans des cas particuliers et dans un cadre strict.
"
"Le bénéfice de l’activité physique, de l’acupuncture ou de l’hypnothérapie n’a pas été prouvé mais ces approches ne présentent pas de risque et ne sont pas contre-indiquées, indique la HAS.
"
Psychomédia avec source: HAS.
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