Le facteur de risque le mieux établi est le tabagisme.
La maladie progressait moins vite chez les personnes consommant occasionnellement ou quotidiennement de l'alcool que chez celles n'en consommant. Mais cet effet protecteur n'était pas présent chez les gros buveurs et leur état se dégradait même plus rapidement.
Le ralentissement de la progression de la maladie entre non-buveurs et buveurs modérés n'était pas assez importante pour être manifeste dans la vie quotidienne en terme de symptômes ou de handicap, indiquent les chercheurs. Mais, si la progression est ralentie sur des décennies, l'écart peut devenir important. Les bénéfices étaient plus marqués chez les hommes, ce qui pourrait s'expliquer par le fait que 27% des hommes déclarait boire quotidiennement comparativement à 14% des femmes.
Ces résultats confirment ceux d'études précédentes et de travaux effectués sur des souris. Les chercheurs suggèrent qu'une consommation modérée d'alcool pourrait diminuer l'inflammation (en diminuant l'activité du système immunitaire) alors qu'une consommation plus importante pourrait la favoriser.
Les auteurs n'encourageraient pas les personnes atteintes de la maladie qui ne consomment pas d'alcool à le faire en raison des risques potentiels d'une telle consommation. Mais ceux qui boivent déjà de manière modérée ne devraient pas être incités à arrêter, considèrent-ils.
L'alcool protégerait contre la polyarthrite rhumatoïde
Psychomédia avec source :Tribune de Genève.