La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune, caractérisée par une inflammation chronique des articulations, qui évolue par poussées sur des dizaines d'années.
Celles qui avaient consommé de l'alcool le plus fréquemment dans le dernier mois avaient moins de douleurs articulaires, de gonflements et de handicap que celles qui n'en consommaient pas ou rarement. Les radiographies montraient moins de dommages aux articulations et les tests sanguins indiquaient des niveaux plus bas d'inflammation.
Les personnes qui ne consommaient pas d'alcool avaient un risque 4 fois plus élevé de développer la maladie que celles qui en consommaient plus de 10 jours par mois. Le risque diminuait avec la fréquence de la consommation.
Les mécanismes sous-tendant cet effet protecteur ne sont pas établis. Des études montrent que l'alcool réduirait l'activité du système immunitaire et cela pourrait influencer la façon dont la maladie se développe. Les effets anti-inflammatoires et analgésiques de l'alcool pourraient aussi réduire la sévérité des symptômes.
Une étude suisse publiée dans la revue Arthritis & Rheumatism en 2010 avait aussi montré qu'une consommation modérée d'alcool pouvait ralentir la maladie. Mais cet effet protecteur n'était pas présent chez les gros buveurs et leur état se dégradait même plus rapidement.
Dans une étude suédoise présentée en 2007 au Congrès annuel européen de rhumatologie, 3 consommations par semaine réduisaient de 50% les risques de souffrir de la maladie alors que 10 consommations apportaient une protection plus importante.
Psychomédia avec source: Science Daily.
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