Près d'une victime sur 5 de violence se trouvait sur les lieux de travail au moment de l'incident selon une étude de Statistique Canada mesurant "la victimisation criminelle en milieu de travail". Les voies de fait constituaient la majorité des cas de violence.
Les répondants d'environ 24 000 ménages ont été interrogés au sujet de la fréquence de la violence pour trois infractions (l'agression sexuelle, le vol qualifié et les voies de fait) au cours de la période de 12 mois précédant l'enquête.
Les hommes et les femmes étaient également susceptibles de déclarer avoir subi de la violence en milieu de travail, mais les hommes étaient plus susceptibles d'avoir été blessés. Plus précisément, 27 % des cas impliquant des hommes victimes ont causé des blessures, comparativement à 17 % des cas impliquant des femmes victimes.
La violence en milieu de travail était beaucoup plus courante dans certains secteurs d'emploi. Le tiers de toutes les affaires de violence en milieu de travail impliquait une victime qui travaillait dans les domaines de l'assistance sociale ou des services de soins de santé comme les hôpitaux, les établissements de soins infirmiers ou les établissements de soins pour bénéficiaires internes.
L'étude a également révélé des proportions élevées dans les secteurs de l'hébergement ou de la restauration, du commerce de gros ou de détail ainsi que des services d'enseignement.
Les affaires de violence en milieu de travail étaient deux fois plus susceptibles d'être signalées à la police que celles hors du milieu de travail (37 % comparativement à 17 %)." Les hommes sont beaucoup plus suceptibles que les femmes de signaler les incidents violents dont ils sont victimes; 57 % des cas impliquant des hommes ont été signalées à la police, comparativement à 20 % pour les femmes.
Source: Le Quotidien (Statisque Canada), 16 février 2007