Alberto Crego et ses collègues de l'Université de Santiago de Compostela (Galicia) ont mené cette étude auprès de 95 étudiants âgés de 18 à 20 ans; 21 hommes et 21 femmes buvant irrégulièrement de façon excessive ont été comparés à 53 étudiants ne faisant pas d'excès. La consommation excessive était définie comme étant 5 consommations en 2 heures pour les hommes et 4 pour les femmes.
Selon des mesures des réactions électrophysiologiques du cerveau, ils présentaient des anomalies impliquant la mémoire de travail visuelle malgré qu'ils exécutaient correctement la tâche. Ils devaient porter une plus grande attention pour réussir et avaient une plus grande difficulté à discerner les informations pertinentes de celles qui ne l'étaient pas.
Ces résultats suggèrent que les "cuites" (binge drinking) occasionnelles peuvent affecter le cerveau de façon comparable à ce qui est constaté chez les alcooliques, considèrent les auteurs.
Psychomédia avec source: Los Angeles Times.
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