Les usagers se fournissent en général dans les soirées techno et prennent de l’héroïne pour calmer les effets d’autres stimulants. « De plus, le gramme coûte 40 €, contre 70 € il y a quelques années, ceci en raison de la reprise de la culture du pavot en Afghanistan », explique Jean-Michel Costes, directeur de l’OFDT.
« En raison des risques de transmission du sida, on ne s’injecte plus l’héroïne, on la sniffe, souligne-t-il. Les jeunes sont persuadés que c’est moins dangereux, ce qui est totalement faux. »
Enfin, certains sont trompés sur la marchandise. « Lorsqu’ils achètent par exemple du rabla, ils pensent que c’est une drogue nouvelle. Or, ce n’est rien d’autre que de l’héroïne. Ces consommateurs naïfs sont les plus en danger et risquent davantage la surdose qu’un usager informé », conclut-il.
Opiacé puissant obtenu à partir du pavot, l’héroïne provoque au début un apaisement rapide et une sensation d’extase. Quand l’usage se répète, la dépendance s’installe, le plaisir intense des débuts diminue, le besoin devient de plus en plus grand et la santé se dégrade.
PsychoMédia avec sources:
OFDT, communiqué de presse
Le Parisien
Paris Match
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