L'insomnie chronique touche environ une personne sur dix. Elle est associée à une diminution importante du fonctionnement durant la journée et de la qualité de vie. Elle augmente aussi le risque de dépression majeure et d'hypertension, rappellent les auteurs.
Ils ont mené cet essai avec 160 participants. La moitié a été traitée par thérapie cognitivo-comportementale seulement, l'autre moitié prenait un somnifère, le Zolpidem (aussi commercialisé sous le nom Stilnox), en plus de suivre la thérapie.
La thérapie incluait des recommandations sur les façons d'améliorer le sommeil et de l'information concernant les croyances erronées sur le sommeil.
Après la première phase de l'étude (six semaines) ceux qui ont pris le médicament ont amélioré davantage la qualité de leur sommeil. Mais après la seconde phase de six mois, ceux qui ont continué de prendre le médicament ont obtenu de moins bons résultats (rémission chez 42 %) que ceux qui ont cessé de le prendre tout en poursuivant la thérapie (rémission chez 68 %).
"Ces résultats sont certes prometteurs; il faut mieux faire connaître la thérapie cognitive comportementale auprès des cliniciens parce qu'elle contribue à améliorer la qualité de vie de nombreux patients, mais il n'en demeure pas moins qu'une trop grande partie des patients continue d'éprouver des problèmes d'insomnie malgré nos efforts. Il faut poursuivre la recherche et surtout investir dans le développement de la thérapie pour qu'elle génère des résultats positifs chez une plus grande proportion de nos patients", conclut Dr. Morin.
Psychomédia avec source: CNW Group, Communiqué de presse (Université Laval).
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