Une diminution ou une augmentation de la durée de sommeil chez des gens ayant une durée de sommeil dans la moyenne est lié à un risque plus élevé de mortalité que se soit d'une cause cardiaque ou autre, selon une récente recherche de Grande-Bretagne publiée dans la revue Sleep.
Jane E. Ferrie et ses collègues de l'University College London ont réalisé cette recherche
Les participants qui dormaient au départ entre 6 et 8 heures et dont la durée de sommeil avait diminué quelques années plus tard avaient un risque supplémentaire de 110% de décès par cause cardio-vasculaire.
Alors que chez ceux qui dormaient au départ 7 ou 8 heures et dont le temps de sommeil avait augmenté présentaient un risque supplémentaire de 110% de décès de cause non cardiovasculaire.
L'analyse tenait compte des autres facteurs pouvant influencé les risques de mortalité.
Selon Dr. Ferrie, ces résultats indiqueraient que dormir 7 à 8 heures de façon consistante serait optimal pour la santé.
Le fait que les taux de mortalité étaient plus bas chez les participants qui dormaient 5 à 6 heures (ou même moins) au départ et qui rapportaient dormir davantage quelques années plus tard, montre qu'augmenter la durée de sommeil pour les gens qui ne dormaient pas assez a des bénéfices pour la santé.
Chez ceux qui dormaient déjà 7 ou 8 heures et qui dormaient davantage quelques années plus tard, il est possible qu'une restriction du sommeil serait avantageuse, considère la chercheure.
Il est à remarquer que de tels liens ne prouvent pas en soit que ces liens soient de cause à effet. Il est possible que le temps de sommeil augmenté, dans le dernier cas, ne soit pas la cause du taux de mortalité plus élevé mais soit la conséquence de problèmes de santé entraînant le risque accru de décès.
Les recherches à venir devraient amener davantage de précisions sur ces questions.
Source: Eurekalert
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