Des chercheurs de l'Université de Genève (UNIGE) ont suivi 669 personnes ayant reçu un résultat positif d'infection au SARS-CoV-2 et ne nécessitant pas d'hospitalisation.
Certains symptômes de la COVID-19 peuvent durer plus de six semaines, même sans facteurs de risques sous-jacents, montre l'étude publiée en décembre 2020 dans la revue Annals of Internal Medicine.
L'âge moyen des personnes suivies était de 43 ans, 60 % étaient des femmes, 25 % des professionnels de la santé et 69 % étaient sans facteurs de risque.
Six semaines après le diagnostic, près du tiers (35 %) présentaient encore un ou plusieurs symptômes : principalement la fatigue (14 %), l'essoufflement (9 %) et la perte de goût ou d'odorat (12 %). Une toux persistante était rapportée dans 6 % des cas et des maux de tête dans 3 %.
Certaines séquelles demeurent sans réponse médicale claire, précise La Dre Mayssam Nehme, première auteure de ces travaux.
La persistance des symptômes doit être reconnue, soulignent les chercheurs. « Cela passe par une campagne d'information auprès de la population et du personnel soignant, mais aussi plus largement auprès des employeurs, des assurances et de la société en général.
».
L'étude se poursuit pour comprendre l'évolution à long terme de ces malades, en assurant le suivi de la cohorte à 3 mois, 7 mois et 12 mois après l'infection.
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Illustration : Université de Genève.
Psychomédia avec sources : Université de Genève, Annals of Internal Medicine.
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