Les personnes de 55 ans et plus qui ont un faible taux sanguin de vitamine K ont un risque de mortalité plus élevé que celles ayant un taux adéquat, selon une étude américaine publiée en mai dans The American Journal of Clinical Nutrition.
Ce qui suggère que la vitamine K pourrait avoir des effets protecteurs.
La vitamine K est importante pour le maintien de la santé des vaisseaux sanguins. On la trouve dans les légumes verts à feuilles, comme la laitue, le chou vert et les épinards, et dans certaines huiles végétales, notamment celles de soja et de canola.
« L'hypothèse que la vitamine K soit liée aux maladies cardiaques et à la mortalité est basée sur nos connaissances sur les protéines des tissus vasculaires qui ont besoin de vitamine K pour fonctionner. Ces protéines aident à empêcher le calcium de s'accumuler dans les parois des artères, et elles sont moins fonctionnelles avec des niveaux insuffisants de vitamine K
», explique Kyla Shea de l'Université Tufts.
« Comme lorsqu'un élastique se dessèche et perd son élasticité, lorsque les veines et les artères sont calcifiées, le sang est pompé moins efficacement, ce qui entraîne diverses complications.
»
Shea et ses collègues ont réalisé une méta-analyse, qui a porté sur près de 4 000 Américains âgés de 54 à 76 ans suivis pendant 13 ans.
L'étude mesurait les niveaux de phylloquinone circulante, le composé connu sous le nom de vitamine K1.
L'analyse statistique a été ajustée en fonction de différents facteurs dont l'âge, l'indice de masse corporelle (CALCUL de votre poids idéal), les taux de triglycérides et de cholestérol, le tabagisme et de la prise de médicaments contre le diabète ou l'hypertension.
Les résultats n'ont montré aucune association significative entre les niveaux de vitamine K et les maladies cardiaques. Mais les personnes ayant les niveaux de vitamine K les plus bas avaient un risque de décès 19 % plus élevé comparativement à celles ayant des niveaux qui reflétaient un apport adéquat.
Bien que cette étude s'ajoute aux données existantes suggérant que la vitamine K peut avoir des effets protecteurs sur la santé, elle ne peut établir une relation de cause à effet, car elle est basée sur l'observation. Une circulation plus élevée de phylloquinone pourrait notamment refléter une alimentation générale et un mode de vie plus sains.
Des études supplémentaires sont nécessaires pour clarifier pourquoi la vitamine K était associée à un risque accru de décès mais pas de maladie cardiaque. Le fait que les événements liés aux maladies cardiaques étaient moins nombreux que le nombre total de décès pourrait avoir limité la capacité à détecter un risque statistiquement significatif.
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Psychomédia avec sources : Tufts University, The American Journal of Clinical Nutrition.
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