Dans sa revue de presse du 3 février, l'Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm) résume les pistes de traitements à l'étude contre le nouveau coronavirus d'origine chinoise, 2019-nCov.
Il précise aussi les nouvelles données sur le temps d'incubation du virus et le taux de mortalité.
Des chercheurs de l’Inserm ont rendu compte, lors d’une réunion le 31 janvier, des pistes de traitements, rapporte la synthèse.
Le Pr Yazdan Yazdanpanah, directeur de l’Institut d’immunologie, inflammation, infection et microbiologie (I3M) à l’Inserm et expert auprès de l’OMS, a indiqué : « On commence à comprendre des choses ».
Le délai d’incubation du virus s’est affiné à « 5,8 jours en moyenne », indique-t-il.
Par ailleurs, d’après les premiers tests, les enfants sont épargnés, les plus jeunes développant des formes peu graves voire sans aucun symptôme.
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Le taux de mortalité s’est lui aussi précisé : il se situe désormais entre 2 et 3 %, soit moins que le SRAS (le syndrome respiratoire aigu sévère, 10 %) et le MERS (le syndrome respiratoire du Moyen-Orient, 25 %), mais plus que la grippe (qui tue un malade sur mille).»
Pour ce qui est des traitements, a-t-il rapporté, « trois stratégies sont à un niveau avancé » :
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la première consiste à utiliser le Kaletra seul, médicament anti-VIH/SIDA (association des deux molécules antivirales lopinavir et ritonavir) : «
un certain nombre de collègues chinois l’ont utilisé en Chine dans le cadre des essais cliniques, dont on n’a pas encore les résultats
» ; -
la deuxième est d’associer ce médicament à l’interféron (antiviral et immunothérapie), une combinaison utilisée sur le coronavirus Mers dans un essai clinique en cours ;
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la troisième est le remdesivir, un antiviral ayant servi dans le passé pour Ebola ; on a très peu de données sur son efficacité. D’après un article de la revue Nature, l’efficacité « semble plus importante que le Kaletra ».
Autres pistes possibles :
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des traitements à base d’« anticorps monoclonaux », « mais c’est moins avancé ».
L’OMS devrait organiser une réunion de recherche internationale « début février », indique la synthèse. « En matière de traitement, rien n’a encore été validé, mais l’OMS va commencer un essai clinique international
», signale le professeur.
Vaccin :
« Selon l’Institut Pasteur, 20 mois seraient nécessaires pour élaborer un vaccin contre le 2019-nCoV. 10 millions d’euros ont été débloqués par la Commission européenne pour booster les recherches.
»
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Pour plus d'informations sur l'épidémie liée au coronavirus chinois 2019-nCov, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : Inserm.
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