« Des médicaments peuvent causer des troubles de la vision et nécessiter une surveillance ophtalmologique régulière et le cas échéant une diminution de posologie, voire leur arrêt
», rappelle la revue Prescrire dans son numéro de janvier 2019.
Les troubles de la rétine « ont des causes diverses : génétiques, liées au vieillissement, traumatiques, infectieuses, inflammatoires, toxiques, etc.
»
« Certains médicaments provoquent des lésions tissulaires ou des atteintes vasculaires de la rétine. D'autres perturbent le fonctionnement des photorécepteurs ou se fixent sur des constituants de la rétine.
»
Parmi les médicaments administrés localement, on note :
- des médicaments utilisés dans la dégénérescence maculaire liée à l'âge ;
- des corticoïdes administrés dans la cavité oculaire ;
- certains collyres ;
- certains antibiotiques.
Parmi les médicaments administrés par voie générale figurent notamment :
- des antirhumatismaux ;
- des anti-infectieux ;
- des traitements neuropsychiatriques ;
- des traitements cardiaques ;
- des traitements hormonaux ;
- des traitements du diabète ;
- des traitements de la sclérose en plaques.
Le Lyrica et d'autres médicaments de la même classe liés à des troubles visuels (Prescrire)
« Certains patients n'ont aucun signe, d'autres perdent la vision. Le risque de troubles est d'autant plus important que d'autres facteurs se surajoutent : diabète, hypertension artérielle, âge avancé, myopie forte
», souligne la revue.
«
Quand un médicament connu pour exposer à des troubles rétiniens est employé, il est utile que les patients soient informés des symptômes à surveiller. L'intérêt d'une surveillance ophtalmologique est à évaluer. Repérer l'origine médicamenteuse de troubles rétiniens amène à réévaluer la balance bénéfices-risques du médicament concerné. Arrêter le médicament en cause ou diminuer sa posologie permet le plus souvent une amélioration de la vision, au moins partielle.»
Pour plus d'informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : Prescrire.
Tous droits réservés.