Ainsi, il ne devrait pas être prescrit en première intention.
Les situations thérapeutiques retenues pour l'usage de la plante sont les suivantes :
- dans les douleurs réfractaires aux thérapies (médicamenteuses ou non) accessibles ;
- dans certaines formes d’épilepsie sévères et pharmacorésistantes ;
- dans le cadre des soins de support en oncologie ;
- dans les situations palliatives ;
- dans la spasticité douloureuse de la sclérose en plaques.
« Quelques milliers de patients en France non soulagés par des traitements conventionnels » devraient être concernés, estime le professeur Nicolas Authier, qui préside le comité d'expert, relayé par Le Monde.
Le cannabis ne pourra pas être fumé en raison des « risques pour la santé » liés à la combustion. Le comité fera des recommandations quant aux modes d’administration : spray, inhalation, gélule, gouttes, suppositoires, huiles, voie sublinguale, patch…
D’ici à juin 2019, le comité devra avoir rendu ses conclusions sur les modalités de prise en charge médicale des patients (type de prescripteurs, circuit de distribution et de délivrance, modalités d’administration et formes pharmaceutiques, dosages et concentrations en principe actif) et les modalités de suivi des patients.
L’accès fera d'abord l’objet d’une expérimentation. « On souhaite mettre celle-ci en place avant fin 2019 et avoir une généralisation en 2020 », a expliqué Dominique Martin, directeur général de l’ANSM, relayé par Le Monde.
Une trentaine de pays dans le monde, dont 21 pays de l’Union européenne ainsi que la Suisse, la Norvège, Israël et la Turquie, le Canada et de nombreux Etats américains autorisent déjà le cannabis thérapeutique, indique Le Monde
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Psychomédia avec sources : ANSM, Le Monde.
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