« Face aux nombreux cas d’ingestion de piles bouton par de très jeunes enfants (...), responsables de graves conséquences, parfois mortelles, les autorités sanitaires alertent à nouveau sur ce risque sanitaire méconnu et sensibilisent (...) sur les premiers réflexes à adopter en cas d’accident.
»
À l'approche de la période de Noël, « il convient d’être particulièrement vigilant
».
L’ingestion de piles bouton peut « entraîner des complications médicales graves parfois mortelles : brûlure et perforation œsophagienne, hémorragie brutale et imprévisible, perforation des voies respiratoires
».
Le communiqué précise :
«
En cas d’ingestion, MÊME SUPPOSEE, n’attendez pas, chaque minute compte ! :
Appelez IMMEDIATEMENT un Centre antipoison ou le 15 qui vous indiquera la marche à suivre.
Conduisez votre enfant dans le service d’urgence indiqué par le Centre antipoison, qui lui transmettra le protocole à suivre. »
«
Afin de PRÉVENIR TOUT RISQUE D’INGESTION, il est important de respecter les consignes suivantes :
Conserver les piles bouton hors de portée d’un enfant qu’elles soient encore emballées ou usagées ;
Vérifier que le compartiment à piles des objets qui en contiennent est bien sécurisé et ne peut pas être ouvert facilement. Dans le cas contraire, ne pas laisser l’objet contenant les piles bouton à portée d’un enfant ;
Privilégier l’achat d’appareils dont le compartiment à piles est sécurisé (ex. présence d’une vis ou d’un dispositif de blocage nécessitant une manipulation pour l’ouvrir). »
Les Centres antipoison signalent très régulièrement des accidents liés à l’ingestion de ces piles bouton.
«
A partir de leurs données, les Centres antipoison ont réalisé une étude rétrospective publiée en 2017. Entre janvier 1999 et juin 2015 : 4030 cas ont été étudiés, tous âges confondus, 2 enfants sont décédés et 21 cas graves ont été observés. (...)Une étude prospective réalisée sur deux ans entre juin 2016 et juin 2018 est en cours d’analyse mais trois décès d’enfants sont d’ores et déjà à déplorer sur cette période. »
Pour plus d'informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : Anses.
Tous droits réservés.