Les autorités grecques ont alerté sur l'évolution de la fièvre du Nil occidental (virus West Nile) après que 60 cas, dont trois décédés, ont été rapportés depuis le début de l'année.
Depuis la semaine dernière, 17 nouveaux cas ont été enregistrés, dont certains ont dû être hospitalisés, a indiqué le Centre de contrôle et de prévention de maladies (Keelpno) du ministère de la Santé grec.
Le nombre de cas est passé de 7 à 60 en seulement un mois. L'année dernière, 48 cas ont été enregistrés, dont 5 sont décédés.
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a rapporté qu'entre le 27 juillet et le 2 août, 55 cas humains ont été signalés en Italie, Grèce, Hongrie et Roumanie. Entre le 3 et le 9 août, ce sont 120 cas, dont 72 en Italie, 16 en Grèce, 16 en Roumanie, 13 en Hongrie et 3 en France.
Les trois cas en France ont été diagnostiqués à Nice, a rapporté l’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur le 9 août. Elles sont aujourd’hui guéries et en bonne santé.
« Ces trois cas témoignent d’une probable circulation du virus West Nile dans le département
», indique le communiqué de l'ARS PACA. Des mesures supplémentaires de sécurisation des dons de sang et des prélèvements d’organes des habitants des Alpes-Maritimes ont temporairement été mises en œuvre.
La « fièvre West Nile », ou « maladie à virus du Nil Occidental », indique l'ARS PACA, « est une maladie virale, transmise par les moustiques (essentiellement du genre Culex) qui se contaminent exclusivement au contact d’oiseaux infectés transitoirement. Les hommes et les chevaux sont des “hôtes accidentels”, ils ne peuvent pas transmettre à leur tour le virus, à la différence des autres flavivirus (dengue, chikungunya ou zika notamment)
».
« Dans la plupart des cas, l’infection humaine à virus West Nile est asymptomatique, c’est-à-dire que le patient ne présente aucun symptôme. Dans certains cas, la maladie se manifeste par un syndrome pseudo grippal (fièvre, douleurs, maux de tête). Elle peut, plus rarement, provoquer des complications neurologiques graves.
»
Les habitants de la ville de Nice et des Alpes-Maritimes sont appelés à se protéger contre les piqûres de moustiques, en appliquant les recommandations suivantes :
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lutter contre la prolifération des moustiques autour du domicile en éliminant les eaux stagnantes qui constituent des gîtes larvaires (ex. vider et ranger à l’abri les soucoupes et autres petits récipients, couvrir les réservoirs d’eau avec un tissu ou une moustiquaire…) ;
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porter des vêtements couvrants et amples, notamment en soirée, les moustiques de type Culex ayant principalement une activité nocturne ;
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utiliser des répulsifs, conseillés par votre pharmacien, sur les vêtements et sur les zones de peau découvertes ;
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pour les personnes sensibles (ex. nouveaux nés, femmes enceintes, personnes immunodéprimées), dormir sous une moustiquaire.
« Enfin, toute personne présentant une fièvre accompagnée de maux de tête et de dos, de douleurs musculaires, d’un gonflement des ganglions du cou, d’une éruption cutanée, voire des troubles du comportement ou des propos incohérents doit consulter son médecin.
»
Pour plus d'informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : ARS PACA, ECDC, Le Figaro (avec AFP).
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