Une personne hospitalisée sur 20 est victime d'une infection à l'hôpital (infection nosocomiale), selon une étude de Santé publique France.
De 2012 à 2017, la proportion des infections après chirurgie (infection du site opératoire) est de 13,5 % à 16 %, se classant ainsi au deuxième rang des infections les plus courantes derrière les infections urinaires (28 %) et devant les pneumonies (15,5 %).
Parmi les infections du site opératoire, ce sont surtout les infections profondes et de l’organe qui progressent.
Les infections sont plus fréquentes dans les services de réanimation (1 personne sur 4) qui accueillent des patients plus vulnérables et exposés à de multiples dispositifs invasifs.
Cette étude montre une tendance à l’augmentation qui « est cohérente avec les données Raisin 2016 d’incidence des infections du site opératoire, pour certaines interventions en chirurgie orthopédique (prothèses du genou) et en chirurgie des varices des membres inférieurs
».
« Par ailleurs, la survenue de ces infections notamment en chirurgie digestive et en gynécologie obstétrique pourrait être favorisée par certains facteurs de risques individuels, tels que le tabagisme, le diabète et l’hypertension artérielle
», indique le communiqué. « Enfin, l’administration d’antibiotique avant une opération (antibioprophylaxie chirurgicale) peut être améliorée car elle est encore trop souvent non conforme aux recommandations.
»
Les principales bactéries en cause sont les entérobactéries dont Escherichia coli (1/4 des infections) et le staphylocoque doré (13 %).
De 2012 à 2017, la proportion de staphylocoques dorés résistants à la méticilline (SARM) ont diminué de 38 % à 27 %, et la prévalence des patients infectés par un SARM a baissé de 7,5 % ; elle représente aujourd’hui près de 2 patients sur 1000.
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Psychomédia avec source : Santé publique France.
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