Le GHB (gamma-hydroxybutyrate), dit « drogue du viol », est de plus en plus consommé dans les milieux festifs, notamment à Paris, Lyon et Bordeaux, rapporte Le Parisien.
L’usage se répand dans une population de plus en plus jeune (17-25 ans), en quête d’euphorie, de sentiment de bien-être et d’empathie, indique l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).
A Paris, au moins huit victimes, dont une est décédée, ont été recensées depuis décembre. Le 16 avril, le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, a réuni autorités sanitaires et représentants des établissements de nuit afin d'établir un plan de lutte contre la tendance dans la capitale. Dans une interview au Parisien, il explique que « selon les projections de l’AP-HP, si rien n’est fait on pourrait avoir cent cas [de comas] d’ici à la fin de l’année ».
Le GHB est un puissant hallucinogène et sédatif qui, en cas de surdosage, peut provoquer une perte de conscience et de profonds comas », prévient le docteur Philippe Arvers, médecin addictologue et chercheur à l’université Grenoble-Alpes. Particulièrement s’il est mélangé à de l’alcool, il peut s’avérer mortel.
Une nouvelle drogue, le NBOMe, a causé le décès d'une jeune femme à Paris (2017)
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Psychomédia avec sources : Le Parisien, Le Parisien.
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