Dans l’affaire du valproate (Dépakine, Dépakote, Dépamide et génériques), un antiépileptique prescrit à des femmes enceintes malgré les risques connus pour la santé du fœtus, l'association d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anti-convulsivant (Apesac) a annoncé, le 13 décembre, le lancement d'une action de groupe contre le laboratoire français Sanofi.
Quatorze dossiers ont été déposés par Me Charles Joseph-Oudin, auprès du tribunal de grande instance de Paris.
Il s'agit de la première « action de groupe » dans le domaine de la santé en France depuis que ce type de procédure est autorisé par la loi de modernisation du système de santé de janvier 2016.
« Ces dossiers vont servir de voiture-bélier pour ouvrir la voie afin que des centaines de familles de victimes puissent bénéficier de ce jugement et être indemnisées
», explique Marine Martin, la présidente de l’association, qui fédère près de 2 900 familles victimes du Dépakine.
« Cette démarche vient s’ajouter aux différentes actions déjà engagées au civil et au pénal. Elle est complémentaire des autres actions. Elle ne s’y substitue pas.
»
Interview avec Martine Martin dans Le Monde : Action de groupe Dépakine : quatorze dossiers pour « ouvrir la voie à des centaines d’autres ».
Pour plus d'informations sur le scandale de la Dépakine, médicament prescrit dans le traitement de l'épilepsie mais aussi du trouble bipolaire, voyez aussi les liens plus bas.
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