Le 24 août, Marisol Touraine, ministre de la Santé, a rendu publics les résultats d’une étude de l’Agence du médicament (ANSM) et de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAMTS) sur l'utilisation du valproate de sodium (acide valproïque, Dépakine…, Épival au Canada) pendant la grossesse en France.
Elle a aussi notamment annoncé un fonds d'indemnisation et diverses autres mesures.
L'étude montre qu’entre 2007 et 2014, 14 322 grossesses ont été exposées à l’acide valproïque, avec une diminution de 42 % du nombre annuel sur cette période. Un deuxième volet de l'étude portera sur les enfants issus de ces grossesses.
La ministre a notamment annoncé :
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la mise en place dans les six mois d'un protocol de dépistage et de signalement qui permettra une prise en charge en totalité par l’Assurance maladie des soins des patients identifiés ;
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la mise en place d’un dispositif d’indemnisation pour les victimes, qui sera voté au Parlement d’ici la fin de l’année ;
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un pictogramme indiquant le danger de l'utilisation pendant la grossesse sera apposé sur les boîtes de médicaments en plus des mentions déjà existantes dans les six mois (compte tenu des délais de fabrication des boîtes) ;
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la création d’un système d’alerte dans les logiciels d’aide à la prescription et à la dispensation utilisés par les médecins et les pharmaciens ;
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l’élargissement des mesures de précaution aux autres traitements de l’épilepsie et des troubles bipolaires : l’ANSM réévaluera 21 substances actives pour le traitement de l’épilepsie. Cette réévaluation sera également mise en place pour les traitements des troubles bipolaires, pour lesquels l’utilisation d’acide valproïque sera rendue plus contraignante ;
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la proposition d'un registre national des malformations congénitales, créé à partir de la fédération des six registres existants, sera présentée lors de la prochaine réunion du Comité stratégique des registres, le 4 octobre prochain.
Psychomédia avec source : Ministère de la Santé.
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