L'association Agir pour l’environnement a trouvé, dans une enquête menée à l'occasion de l'Halloween, des additifs alimentaires susceptibles de contenir des nanoparticules, majoritairement le dioxyde de titane (colorant E171), dans plus d'une centaine de produits alimentaires destinés aux enfants.
Plusieurs marques sont concernées : bonbons Têtes brulées, Elodie, Fizzy, chewing-gum Airwaves, Hollywood, Freedent, Malabar, confiseries M&M’s, Skittles, gâteaux LU, chocolats Milka, décorations gâteaux Vahiné…
« D’après la littérature scientifique, le dioxyde de titane contiendrait aujourd’hui des particules d’un diamètre moyen de 100 à 130 nm, appartenant clairement à l’échelle nanométrique
», indique l'association
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Des scientifiques ont montré que les enfants consommeraient deux à quatre fois plus de titane que les adultes du fait de leur consommation de sucreries. (...)L’échelle nanométrique augmente la dangerosité du dioxyde de titane. Les particules de taille extrêmement petite (un milliardième de mètre) ont la capacité de franchir les barrières physiologiques (intestins, cerveau, reins…), de pénétrer dans l’organisme et de s’y accumuler.
Des effets toxiques sont documentés : dysfonctionnement de l’ADN, stress oxydatif, réactions inflammatoires, mort des cellules. Classé cancérigène probable 2B par inhalation par le CIRC depuis 2006, l’ANSES a préconisé en 2014 un classement des nanoparticules de dioxyde de titane comme substances dangereuses afin de permettre des mesures de restriction. L'institut sanitaire des Pays-Bas (RIVM) vient d’alerter sur leurs risques pour le foie, les ovaires et les testicules ! »
« Sachant (...) que les enfants sont plus fragiles du fait d’un organisme en plein développement, Agir pour l’Environnement réclame un moratoire sur les nanoparticules qui doit être mis en place de façon urgente, notamment dans les produits alimentaires destinés aux enfants.
»
Des analyses indépendantes publiées en juin par l'association « ont montré que 4 produits alimentaires choisis au hasard contenaient tous des nanoparticules. Ces mesures ont aussi révélé (...) qu'aucun produit alimentaire ne porte la mention [nano] dans la liste des ingrédients, comme l’exige pourtant la réglementation européenne INCO 1169/2011 dès lors qu’une des dimensions d’un matériau produit intentionnellement est de l’ordre de 100 nm.
»
Psychomédia avec source : Agir pour l’environnement.
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