« L’épidémie est tout simplement hors de contrôle à Montréal, en plus de gagner du terrain partout au Québec, tandis que l’action gouvernementale est tout simplement insuffisante pour enrayer le fléau
», résume le journaliste Alexandre Shields dans Le Devoir. Non seulement les cas d’infestation se multiplient, ils gagnent en sévérité.
« Loin de se cantonner aux secteurs défavorisés, comme Hochelaga-Maisonneuve, la punaise est très présente sur le Plateau Mont-Royal, dans Villeray, dans Rosemont et Ahuntsic, en plus de se propager vers l’ouest de l’île.
»
« La Ville de Montréal, qui demande aux exterminateurs de déclarer leurs interventions sur un site Web (...), a recensé (...) près de 12 000 logements traités chaque année depuis 2013. Tous les quartiers de Montréal sont touchés
», ce qui représente une sous-estimation selon Harold Leavey, président des Entreprises Maheu Extermination. Ce ne sont pas tous les exterminateurs qui déclarent leurs interventions, selon lui.
« De plus en plus de personnes s’improvisent exterminateurs, ce qui a souvent pour effet d’aggraver la situation
», rapporte le journaliste. « Non seulement le recours à des produits inadéquats a pour effet de disperser les punaises, mais elles développent aussi des mécanismes de résistance.
»
« Parfois, ce sont les propriétaires d’immeubles comptant plusieurs logements qui se contentent d’en traiter un, ce qui a pour effet de repousser les insectes, qui vont alors s’installer ailleurs.
»
« Le problème gagne d’ailleurs du terrain, et bien au-delà des quartiers de Montréal. Selon Michel Maheu, de l’exterminateur Maheu Maheu, basé à Québec, le problème existe dans toutes les régions du Québec, de la Gaspésie à l’Abitibi.
»
Article du Devoir : Invasion de punaises de lit à Montréal.
Psychomédia
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