« Ce cas renforce l’hypothèse du caractère neurotropique du virus Zika. Il met en évidence l’existence de complications neurologiques en phase aiguë de l’infection », alors que les syndromes de Guillain Barré sont de leur côté des complications post-infectieuses, est-il précisé.
Une jeune fille de 15 ans « a présenté en phase aiguë d’une infection par le virus Zika, un déficit moteur des 4 membres, associé à des douleurs très intenses et à une rétention aiguë d’urine.
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En janvier 2016, elle « a été admise au CHU de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, avec une hémiplégie gauche. Le second jour de son hospitalisation, elle a présenté de la rétention urinaire. L’hémiplégie du côté gauche et la douleur ont empiré et les médecins ont noté la perte de sensations dans les jambes.
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De hautes concentrations de virus Zika ont été constatées dans le sérum, l’urine et le liquide céphalorachidien le deuxième jour de son admission (9 jours après le début de symptôme). « Les tests pour le zona, la varicelle, le virus herpès, la légionellose et la pneumonie à mycoplasme étaient négatifs.
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La patiente a été traitée avec la methylprednisolone (1g), un médicament anti-inflammatoire, dès le premier jour puis quotidiennement pendant 5 jours. « Le septième jour d’admission, sa condition neurologique s’est améliorée.
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« À ce jour
», indique le communiqué en date du 8 mars, « la patiente est toujours hospitalisée mais ses jours ne sont pas en danger. Elle présente des signes de faiblesse modérée dans les deux jambes mais remarche sans aide.
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Psychomédia avec sources : Inserm.
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