En 2013, environ 3 millions de personnes ont reçu au moins un médicament anticoagulant en France, rapporte l'Agence du médicament (ANSM) dans une rapport publié le 22 avril sur son site visant à actualiser l'information sur leur niveau d’utilisation, leurs principaux risques et les règles de bon usage.
Le risque majeur de ces médicaments, qui visent à traiter et prévenir les événements thrombo-emboliques, est celui d'hémorragie.
Les anticoagulants incluent :
- les anticoagulants injectables (héparines);
les anticoagulants oraux :
- les anti-vitamines K qui incluent l’acénocoumarol, la fluindione et la warfarine (Coumadine);
- les anticoagulants oraux directs (AOD), également appelés nouveaux anti-coagulants oraux (NACO), qui incluent le dabigatran (Pradaxa, Pradax), le rivaroxaban (Xarelto) et l’apixaban (Eliquis).
Le risque hémorragique est amplifié dans certaines situations (personnes âgées, polypathologies, insuffisance rénale ou hépatique, faible poids corporel, interactions médicamenteuses, gestes à risque hémorragique, erreur médicamenteuse), indique l'ANSM.
Dans le cas des nouveaux antigcoagulants, le risque est amplifié du fait qu'il "n'y a pas de protocole validé de neutralisation rapide de l’effet anticoagulant en cas de saignement grave"
.
Le rapport rappelle aux professionnels de santé l'importance du bon usage.
Rapport sur le site de l'ANSM : Les anticoagulants en France en 2014 : état des lieux, synthèse et surveillance
Psychomédia avec sources: ANSM.
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