Michèle Obama a annoncé ce 27 février la proposition par la Food and Drug Administration (FDA) d'un nouvel étiquetage des produits alimentaires pour mieux lutter contre l’obésité et la malbouffe.
La présentation est modifiée afin de mettre davantage en évidence la taille d'une portion et le nombre de calories qu'elle contient. La taille d'une portion, qui a augmenté considérablement en 20 ans, devra refléter davantage la réalité.
Les étiquettes nutritionnelles ont été introduites en 1993 et n'ont pas été modifiées significativement depuis. Seul changement apporté, l'introduction en 2006 de la notification de la présence des gras trans.
La mention "Calories provenant des gras" disparaît afin de refléter la nouvelle conception selon laquelle l'impact des gras sur la santé dépend beaucoup plus de leur nature que de leur quantité. Certains gras tels que les gras monoinsaturés (huile d'olive…) et polyinsaturés (huile de colza…) sont nécessaires et bénéfiques pour la santé.
Dans les années 1980, a prévalu l'idée que réduire les gras était particulièrement bénéfique pour le contrôle du poids du fait qu'un gramme de gras contient 9 calories comparativement à 4 calories pour 1 gramme de glucide ou de protéine. Les études ont par la suite montré qu'un apport adéquat en bon gras favorisait la satiété et combattait la suralimentation.
Les quantités de gras saturés et de gras trans, dont la consommation doit être respectivement limitée et carrément évitée, devront toujours être mentionnées.
Une nouvelle mention qui est introduite est celle des sucres ajoutés, reflétant les nouvelles données scientifiques selon lesquelles les sucres ajoutés sont beaucoup plus nocifs que les sucres présents naturellement dans les aliments.
La notification des vitamines A et C devient facultative, tandis que la mention des teneurs en potassium et vitamine D deviennent obligatoires. La population souffre largement de carence en ces deux nutriments qui aident à préserver la santé osseuse et à maintenir une pression artérielle adéquate.
Les rapports entre les quantités de certains nutriments (sodium, fibres, vitamine D) et la proportion de l'apport quotidien recommandé seront réévalués.
Ces nouvelles propositions sont soumises aux commentaires du public pendant 90 jours. La FDA propose que l'industrie ait un délai de 2 ans pour se conformer aux nouvelles règles après leur publication.
Psychomédia avec sources: FDA, BBC.
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