Dans certains quartiers de Montréal, la température est de 2 à 10 degrés plus élevé qu’ailleurs, de jour comme de nuit. Il s’agit du phénomène des îlots de chaleur, généré par plusieurs facteurs allant de l’absence de végétation, aux matériaux présents, en passant par les formes des édifices et le ruissellement des eaux.
Mais les îlots de chaleur ne sont pas un phénomène exclusivement montréalais. Selon Yves Baudouin, professeur au département de géographie de l’UQAM, depuis les dernières décennies, des zones de chaleur extrême font leur apparition en banlieue, où elles représentent maintenant environ 5 % du territoire.
Le problème des îlots de chaleur se posera de façon de plus en plus aigüe avec le réchauffement climatique et le vieillissement de la population.
Voyez la carte détaillée des îlots de chaleur et des îlots de fraîcheur pour l'ensemble du Québec de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).
Psychomédia avec sources: Le Devoir, Radio-Canada. Tous droits réservés