Il a déjà été montré que les potagers communautaires apportent une variété de bénéfices sociaux et nutritionnels. Une nouvelle étude, publiée dans l'American Journal of Public Health, montre que les gens qui y participent ont un meilleur contrôle de leur poids.
Cathleen Zick de l'Université de l'Utah (États-Unis) et ses collègues ont mené cette étude avec 375 personnes qui participaient depuis au moins un an à un jardin communautaire de la ville de Salt Lake City.
Ils ont comparé l'indice de masse corporelle (IMC) de ces participants avec celui de personnes du voisinage (partageant le même environnement physique: potentiel piétonnier, proximité des commerces alimentaires, situation économique...) et de leurs frères et sœurs (partageant les prédispositions génétiques et les influences familiales).
Les femmes qui jardinaient avaient, en moyenne, un IMC inférieur de 1.84 et 5 kilos de moins que celles du voisinage alors que les hommes avaient un IMC inférieur de 2.4 et 7,3 kilos de moins. Comparés à leurs frères et sœurs, les femmes avaient un IMC inférieur de 1.88 et les hommes de 1.33.
"Alors que la proportion de gens vivant dans les zones urbaines est en constante augmentation, cette étude soutient l'idée que les potagers communautaires sont un atout précieux dans un quartier pour promouvoir une vie saine
", soulignent les auteurs. "Cette idée peut être d'intérêt pour les urbanistes, les responsables de santé publique et autres concernés par la conception de nouveaux quartiers et la revitalisation des anciens
", soulignent-ils.
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