Les femmes qui lisent les informations nutritionnelles sur les étiquettes des aliments sont plus minces, selon une étude publiée dans la revue Agricultural Economics.
María Loureiro de l'Université Saint Jacques de Compostelle (Espagne), avec des collègues norvégiens et amércains, ont analysé des données des Centers for Disease Control and Prevention concernant 25,640 Américains.
Les femmes qui lisaient les étiquettes pesaient en moyenne quatre kilos de moins que celles qui ne les lisaient pas. Chez les hommes, ce comportement était peu associé au poids.
74% des femmes rapportaient lire souvent ou toujours ces informations et 58% des hommes. Les citadins les lisaient plus souvent et les fumeurs moins souvent.
Les auteurs souhaitent que des campagnes et des politiques publiques fassent la promotion de l'utilisation des informations nutritionnelles sur les menus de restaurants pour le bénéfice de ceux qui mangent souvent à l'extérieur.
Une étude publiée en 2010 précisait que les personnes qui consultent les étiquettes et qui ne font pas d'exercice étaient légèrement plus susceptibles de perdre du poids que celles qui font de l'exercice mais ne portent aucune attention aux étiquettes.
Dans une étude publiée en 2010, alors que 70 % des répondants se disaient préoccupés par leur poids et 54 % rapportaient faire des efforts pour maigrir, 63 % ne pouvaient estimer leur besoin quotidien en calories. Ils manquent ainsi d'un cadre de référence pour interpréter cette information des étiquettes nutritionnelles.
Les lobbies industriels ont réussi jusqu'à maintenant à ce que ne soit pas imposées des étiquettes plus claires avec un code de couleurs (vert jaune rouge pour chaque item tel que la quantité de gras, de sucre, de sel et de calories) qui faciliterait la comparaison des aliments entre eux.
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