Le café, normal ou décaféiné, est lié à une modeste réduction du risque de mortalité, selon une étude américaine publiée dans le New England Journal of Medicine. Neal D. Freedman et ses collègues du National Cancer Institute ont analysé les données concernant plus de 400.000 personnes âgées de 50 à 71 ans, suivies pendant près de 13 ans.
Au premier abord, il semblait que les buveurs de café étaient plus susceptibles de mourir. Mais en ajustant les analyses statistiques pour tenir compte des effets du fait que les buveurs de café ont davantage tendance que les non buveurs à fumer, à boire plus d'alcool, à manger de la viande rouge et à faire moins d'exercice, la consommation de café était liée à une diminution du risque de décès.
Les personnes qui buvaient 2 à 3 tasses par jour avaient un risque réduit de 10% pour les hommes et de 13% pour les femmes de décéder de maladies cardio-vasculaires et respiratoires, d'accident vasculaire cérébral, de blessures et d'accidents, de diabète et d'infection mais pas de cancers. Alors que personnes qui buvaient 4 à 5 tasses par jour avaient un risque réduit de 12% pour les hommes et de 16% pour les femmes. Une tasse par jour était lié à un risque réduit de 6% pour les hommes et 5 % pour les femmes.
La méthodologie de cette étude ne prouve pas que le lien constaté est de cause à effet (car d'autres facteurs peuvent l'expliquer bien que l'étude ait tenu compte de plusieurs de ceux-ci). Mais, estiment les chercheurs, cette étude, s'ajoutant à plusieurs autres, fournit une certaine assurance que les buveurs de café n'ont pas un risque de décès plus grand que les non buveurs et suggère au contraire qu'il peut y avoir certains bénéfices à boire du café.
Le mécanisme par lequel le café réduirait la mortalité n'est pas clair. Il contient plus de mille substances différentes, dont des antioxydants, pouvant potentiellement affecter la santé, explique le chercheur.
Plusieurs études récentes ont montré différents bénéfices du café pour la santé (concernant les systèmes neurologique, cardiovasculaire, métabolique…)
Psychomédia avec sources: Medpage Today, Washington Post. Tous droits réservés.