La campagne 2010 du Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA), lancée le 14 décembre à l'occasion de la Journée nationale de lutte contre l’hypertension, porte sur les liens méconnus entre le sommeil et la tension artérielle.
Du simple manque de sommeil aux apnées du sommeil, ces perturbations peuvent avoir un effet sur le niveau de la pression artérielle et parfois favoriser la survenue et l’installation d’une hypertension artérielle.
Certaines études suggèrent que les personnes dormant 5 heures par nuit, en moyenne, ont un risque doublé de développer une hypertension artérielle par rapport à celles dormant 7 à 8 heures par nuit, rapporte le CFLHTA.
Une étude publiée en 2009 dans les Archives of Internal Medicine montrait que chaque heure de sommeil de moins en moyenne, pendant cinq ans, était associée à une risque d'hypertension accru de 37 %. Une étude publiée en 2008 dans le Journal of the American Medical Association montrait qu'une heure supplémentaire de sommeil diminuait de 33% le risque de calcification et réduisait la tension systolique de 17 (premier chiffre d'une mesure de tension artérielle).
On estime par ailleurs que 30 à 40 % des personnes souffrant d’hypertension artérielle seraient atteintes d’apnée du sommeil. Et, une personne apnéique sur deux est hypertendue, indique le CFLHTA.
Le CFLHTA propose sur son site un test pour dépister des troubles du sommeil chez les hypertendus. Un nouveau livret d'information du CFLHTA "Hypertendus, dormez-vous bien" est aussi disponible.
Plus de 11 millions de Français sont traitées par médicaments pour l'hypertension en 2010, soit 31,2 % de la population âgée de plus de 35 ans vivant en France métropolitaine.Illustration : Visuel de la campagne du CFLHTA
Psychomédia avec source: CFLHTA
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