Les députés européens ont adopté jeudi le 18 décembre, une nouvelle directive sur la sécurité des jouets. Adoptée à 481 voix pour, 73 contre et 40 abstentions, elle a pour objectifs le renforcement et la mise à jour des normes de sécurité des jouets. Elle interdit notamment l'utilisation de substances cancérigènes, mutagènes et toxiques et impose une meilleure visibilité des étiquetages d'avertissements.
Des associations de consommateurs et les Verts déplorent le manque d’ambition du texte.
De leur côté, les Verts déplorent notamment que les jouets ne seront pas obligatoirement testés par un organisme tiers. La plupart des entreprises continueront à s’appuyer sur des procédures de tests internes, ce qui ne garantit pas suffisamment la sécurité des jouets. Ils regrettent également qu’il y ait trop de dérogations à l’interdiction des substances cancérigènes, mutagènes en toxiques (CMR) et que les parfums allergènes et des métaux lourds tels que l’arsenic et le mercure ne soient pas totalement interdits.
Les États membres devront mettre en vigueur les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se conformer à la présente directive au plus tard 18 mois après sa publication. Toutefois, dans le but d'accorder aux fabricants de jouets et aux autres opérateurs économiques assez de temps pour s'adapter aux nouvelles dispositions, une période transitoire de 2 ans est prévue après l'entrée en vigueur de la directive.
Les jouets plus sécuritaires, ce n'est pas nécessairement pour demain.
Psychomédia avec sources: Journal de l'Environnemen, Centre d'études et d'initiatives des Verts français au Parlement Européen, Parlement européen.
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