La méditation pourrait réduire le risque de maladie cardiaque, selon une première prise de position sur cette pratique émise par l'American Heart Association (AHA).
Le mot clé est « pourrait », souligne Glenn N. Levine du Baylor College of Medicine (Houston) qui a présidé un groupe d'experts ayant passé en revue des données scientifiques récentes sur le sujet. « Les recherches sont suggestives, mais pas définitives.
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« Des études neurophysiologiques et neuroanatomiques démontrent que la méditation peut avoir des effets à long terme sur le cerveau, ce qui fournit une certaine plausibilité biologique pour des conséquences bénéfiques sur l'état physiologique de base et sur le risque cardiovasculaire
», estime l'avis.
Le comité a analysé 57 études portant sur les types courants de « méditation assise ».
Des types de méditation inclus étaient : le Samatha ; le Vipassana (Insight Méditation) ; la méditation de pleine conscience ; la méditation zen (Zazen) ; le Raja Yoga ; le Loving-Kindness (Metta) ; la méditation transcendantale ; et la réponse de relaxation.
Les formes de méditation incorporant l'activité physique, comme le yoga ou le Tai-Chi, ont été exclues parce qu'il est déjà montré que l'activité physique en elle-même est bénéfique pour le cœur.
Dans l'ensemble, les études suggèrent un bénéfice possible sur le risque cardiovasculaire, bien que la qualité globale et, dans certains cas, la quantité de données sont modestes, précise le communiqué de l'AHA.
Il y a beaucoup de recherche sur les effets de la méditation sur le stress, la santé mentale et des conditions telles que le trouble de stress post-traumatique. Mais la recherche est plus limitée sur la méditation et la santé cardiaque, souligne le chercheur.
Les études analysées suggèrent que la méditation pourrait :
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être associée à une diminution des niveaux de stress, d'anxiété et de dépression, et à une amélioration de la qualité du sommeil et du bien-être général ;
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aider à baisser la tension artérielle ;
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aider à cesser de fumer ;
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être associée à une diminution du risque de crise cardiaque, bien qu'il n'y ait que quelques études à ce sujet, et d'autres sont nécessaires avant de pouvoir tirer des conclusions.
Environ 8 % des Américains pratiqueraient une forme de méditation, selon une enquête nationale réalisée par les National Institutes of Health (NIH) en 2012.
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Psychomédia avec source : American Heart Association.
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