Dans une tribune publiée le 7 décembre dans le Journal du dimanche, 26 députés de la majorité, emmenés par Marie-Françoise Bechtel (élue de l'Aisne), réclament que le burn out soit pris en charge par la branche accident du travail et maladies professionnelles (AT-MP), financée à 97% par le patronat.
Ils demandent la reconnaissance de l’épuisement comme maladie professionnelle. "Aujourd’hui cette reconnaissance est rare et le chemin pour y parvenir en fait un parcours pour le moins difficile.
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"Or cette reconnaissance est indispensable pour faire que les effets de l’épuisement nerveux au travail soient à la charge de ceux qui en sont responsables, c’est-à-dire les employeurs, alors qu’aujourd’hui ces effets, en premier lieu le congé maladie ou le temps partiel thérapeutique, sont supportés par le régime général de la Sécurité sociale et donc par la collectivité dans son ensemble.
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Ils proposent que le tableau des maladies professionnelles intègre deux éléments supplémentaires, la dépression suite à un épuisement profond et le stress post traumatique au travail.
"Il ne s’agit pas de définir un système punitif mais de s’engager dans la voie de la responsabilité partagée et ce pour le bien commun. En suscitant le dialogue entre les partenaires sociaux sur l’organisation du travail, nous basculerons en effet d’un modèle de réparation minimale à un modèle de prévention du burn out au sein des entreprises.
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Psychomédia avec source: JDD
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