L'élimination de la sédentarité (définie comme étant moins de 15 minutes d'activité à faible impact par jour) permettrait d'éviter l'équivalent de 646 000 cas d'obésité chez les femmes et de 405 000 chez les hommes.
Alors qu'une amélioration de l'alimentation (selon la consommation de fruits et de légumes comme indicateur) pourrait contribuer à éviter l'équivalent de 265 000 cas d'obésité chez les hommes et de 97 000 chez les femmes.
- Plus de 1 adulte sur 4 est considéré comme obèse alors que près de 2 sur 3 (62 %) ont un surpoids. De 1981 à 2009, le taux d'obésité a doublé dans tous les groupes d'âge. L'obésité chez l'adulte est définie comme correspondant à un indice de masse corporelle de 30 ou plus. Ce dernier est calculé à partir du poids et de la taille. Un indice situé entre 25 et 30 indique un surpoids. (Voyez rapidement quel est votre indice de masse corporelle)
Environ 1 enfant sur 11 est considéré obèse. Le taux d'obésité a triplé chez les jeunes de 12 à 17 ans de 1981 à 2009.
Les taux d'obésité chez les adultes varient considérablement d'une région à l'autre. La Colombie britannique a les taux les plus faibles (ex. 6 % à Vancouver), suivie du Québec (ex. 12% en Estrie, 13% à Montréal et Laval). Des régions de Île-du-Prince-Edouard et de la Saskatchewan atteignent des sommets (32% et 36%). «Les milieux ruraux sont en général plus obèses que les centres très urbains», note Mélanie Josée Davidson de l’ICIS. Les modes de transport seraient un facteur expliquant cette différence.
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