Cette charte permettra à l'industrie de continuer à présenter ses publicités moyennant quelques conditions qui auront très peu d'impact pour prévenir l'obésité, considèrent plusieurs.
Les chaînes de télévision et leurs régies publicitaires accorderont des conditions tarifaires adaptées aux campagnes collectives de promotion des produits sains et aux messages sanitaires de l’INPES. Les chaînes diffuseront des programmes sur l’alimentation et l’activité physique.
Mais le texte n'apporte pas de limitations aux publicités pour les produits alimentaires pouvant favoriser l'obésité, comme l'avait initialement souhaité Mme Bachelot.
Aux députés qui s'indignaient de la signature de cette charte, au cours du débat sur la réforme de l'hôpital, le président UMP de la commission des Affaires sociales, Pierre Méhaignerie, a jugé que la signature de cette charte n'interdisait pas aux parlementaires de défendre des amendements pour interdire la publicité sur les produits sucrés et gras.
"Au nom de la dignité de cette représentation nationale, au moment où viendront les amendements que nous avons votés en commission, j'espère bien que l'Assemblée, unanime, se lèvera contre cette opération de lobbying intolérable", a lancé le cardiologue PS Gérard Bapt.
L'association UFC-Que Choisir dénonce cette charte dont les mesures auront très peu d'effet, considère-t-elle, tant que les enfants seront bombardés de messages publicitaires pour des produits sans intérêts nutritionnels.
Psychomédia avec sources : Le Point, UFC-Que Choisir.
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