"On peut dire aujourd'hui que le scénario du pire est possible et même probable autour de la centrale de Fukushima", a déclaré mercredi (13h 45, heure de Fance) la ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet à la presse après le conseil des ministres.
"C'est dans les 48 heures que ça se joue", a jugé (vers 14 heures) lors d'un point de presse Thierry Charles, directeur de la sûreté des usines à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), rapporte l'Express. "Ce délai sera crucial pour rétablir le niveau d'eau dans la piscine de stockage du combustible usé du réacteur 4 de Fukushima, sous peine de rejets radioactifs "très importants". Avant que la totalité du combustible usé, mais toujours fortement radioactif, ne soit totalement hors d'eau, "il faut compter un jour ou deux, puis après les rejets vont apparaître", a-t-il ajouté. "C'est un risque majeur pour deux raisons: ce rejet serait très important, et surtout, ce bassin - quasiment en plein air - interdirait l'accès sur le site par la suite" en raison de son niveau de radioactivité.
"Dans le pire des scénarios", l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima aurait un "impact supérieur à Tchernobyl", estime de son côté le porte-parole du gouvernement, François Baroin.
Psychomédia avec sources:
Le Point (Reuters), L'Express
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