L'International Menopause Society (IMS), à l'initiative de laquelle de déroule, le 18 octobre, la Journée internationale de la Ménopause, anime une véritable journée des médicaments contre les bouffées de chaleur.
L'IMS souligne cette journée en présentant une nouvelle étude qu'elle a commandée, dont les résultats sont publiés dans la revue Climactericet "en appelant les femmes et les médecins à être plus conscients des possibilités de traitements pour les symptômes dérangeants de la ménopause
".
Cette étude améne l'IMS à conclure que les femmes devraient moins accepter les problèmes causés par symptômes de la ménopause et à appeller ces dernières à être plus proactives en demandant des traitements.
La majorité des femmes sont atteintes des symptômes vasomoteurs que sont les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes, indique l'étude. Jusqu'à 25% des femmes éprouveraient une détresse liée aux symptômes de la ménopause qui inclut la dépression.
L'étude conclut que les traitements hormonaux montrent les meilleurs résultats pour traiter les symptômes vasomoteurs en éliminant 90% de ceux-ci en 3 mois. Pour celles qui ne peuvent prendre ces traitements, ajoute l'IMS, il peut y avoir des alternatives tels que les antidépresseurs et d'autres médicaments non hormonaux ainsi que, prend-elle le soin d'ajouter, des méthodes de traitement psychologique telle que la thérapie cognitivo-comportementale.
Plusieurs spécialistes appelleraient plutôt à être prudentes par rapport à des médicaments dont les effets secondaires sont parfois plus néfastes que les symptômes qu'ils traitent souvent avec une efficacité modeste. Ils souligneraient notamment que des ajustements dans le mode de vie permettent souvent de mieux tolérer les symptômes ou de les atténuer.