Le ministre de la Santé y a présenté les résultats de l’enquête nationale sur la situation épidémiologique des troubles mentaux et des toxicomanies au Maroc.
Les résultats de cette enquête ayant porté sur un échantillon de la population composé de 6.000 personnes de 15 ans et plus ont montré que les troubles mentaux ne sont pas l’apanage d’une tranche ou d’une catégorie déterminée de la population, et que 48,9 % de la population enquêtée, présente au moins un signe relevant d’une mauvaise santé mentale (tic nerveux, insomnie passagère, état d’anxiété, dépression).
Cette enquête a également révélé que la consommation des drogues touche une tranche de population de plus en plus jeune et qu’une transition de la consommation classique a été constatée, principalement du cannabis et des psychotropes aux drogues dures injectables, ce qui représente un risque en matière de transmission du virus du SIDA.
M. Biadillah a affirmé que le gouvernement est déterminé à mobiliser tous les moyens pour poursuivre les réformes entreprises, notamment en ce qui concerne la modernisation et l’humanisation des structures psychiatriques existantes, la création de structures adaptées à certaines populations vulnérables et la mise en oeuvre d’une politique novatrice à même de permettre une meilleure intégration des soins de santé mentale dans les soins de santé de base.
Le ministère mettra en place, chaque année, trois services spécialisés en santé mentale respectant les normes internationales.
Source:
L'Opinion.ma, 24 février 2007