Les symptômes de la maladie de Parkinson, tels que les tremblements et les difficultés de motricité, sont attribués à une perte de neurones dans la région du cerveau appelée locus niger (aussi appelé substance noire).
La cellule peut survivre si un seul de ces facteurs manque, ont observé les chercheurs. Il serait ainsi possible d'arrêter la maladie en interférant avec un seul d'entre eux.
Par exemple, un médicament, déjà en cours d'essai clinique, qui bloque le canal calcique pourrait ralentir ou arrêter la progression de la maladie, ce qu'aucun médicament actuel ne fait.
L'étude montre que la localisation de la dopamine à l'intérieur de la cellule détermine sa toxicité. La plus grande partie de la dopamine est contenue dans des vésicules qui sont acheminées à l'extrémité de la cellule où la dopamine est libérée à l'extérieur de la cellule. Les symptômes de la maladie se produisent lorsque la quantité de dopamine libérée diminue. Le médicament L-DOPA, actuellement couramment utilisé pour le traitement de la maladie, améliore les symptômes en augmentant la dopamine libérée par les cellules. Tant que la dopamine est contenue dans les vésicules avant d'être libérée, elle n'est pas toxique. Mais lorsqu'elle se trouve dans la cellule, à l'extérieur des vésicules, elle est toxique, ont découvert les chercheurs.
Un traitement pourrait consister à pousser plus de dopamine à l'intérieur des vésicules, dit Dr. Mosharov. "Ce serait un traitement magique", dit-il. "Non seulement cela empêcherait-il la mort des cellules et la maladie de progresser mais cela améliorerait les symptômes en fournissant plus de dopamine aux neurones pour être libérée". Drs. Sulzer et Mosharov travaillent actuellement à développer une thérapie génique qui pourrait remplir cet objectif, mais il faudra plusieurs années avant que des essais cliniques deviennent éventuellement possibles, disent-ils.
(1) Il s'agit d'une protéine qui permet le transport du calcium à travers la membrane de la cellule.
Psychomédia avec source:
Science Daily